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Format : 1 CD Total Time : 00:57:26
Recording : 01/09/2015 Location : Bruxelles Country : Belgique Sound : Stereo
Label : Pavane Catalog No. : ADW7577 EAN : 5410939757725 Price Code : DM018A
Publishing Year : 2016 Release Date : 27/04/2016
Genre : Classical
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Robert Schumann (1810-1856) Quintette pour piano en mi bémol majeur, op. 44 Quatuor pour piano en mi bémol majeur, op. 47
Stéphane De May, piano Damien Pardoen, violon Philippe Koch, violon Pierre-Henri Xuereb, alto Luc Tooten, violoncelle
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 Le trio Portici, composé de musiciens belges, a déjà derrière lui une belle discographie, de Schubert à Piazzolla. C'est bien la complicité des chambristes accomplis qui ressort de cet enregistrement, jusque dans les passages les plus « symphoniques » (le premier mouvement du Quintette où l'on relève des belles réponses entre l'alto et le violoncelle). La transparence du discours permet d'entendre les superpositions rythmiques de Schumann comme rarement (dans marche du Quintette). A aucun moment ces œuvres ne se transforment en concerto pour piano. Leur Schumann bien construit est héritier de Beethoven, quitte à s'éloigner des exaltations romantiques (Scherzo du Quintette). Le Quatuor avec piano d'écriture plus classique convient parfaitement à cette approche. On appréciera la légèreté mendelssohnienne du Scherzo et la délicatesse du mouvement lent. Le finale est rapide et joyeux, et les interprètes ont bien raison d'oser un tel Schumann lumineux. Il est rafraichissant d'entendre ces pièces jouées avec tant d'entrain et un plaisir assurément contagieux. (Thomas Herreng)  Le quintette pour piano et cordes op. 44 compte parmi les oeuvres de musique de chambre romantique les plus émouvantes et les plus abouties. Sa forme quasi concertante allie très subtilement la rigueur du quatuor à la liberté d’expression et à la fantaisie de l’écriture pianistique si caractéristique de Schumann. Schumann entame, dans la foulée, la composition de son quatuor à clavier op. 47, en utilisant la même tonalité rayonnante de mi bémol majeur. En quelques mois, le compositeur livre donc plus de la moitié de sa production de musique de chambre comme si le compositeur avait retenu longtemps en lui cette inspiration chambriste qui jaillit tout d’un coup en un bouquet génial.  The Piano Quintet Op. 44 and the Piano Quartet Op. 47 date from the very fertile period of the autumn of 1842 in the wake of the three string quartets op. 41. No doubt of a more academic character the quartets, the Piano Quintet is also more moving and more accomplished, better groomed in its quasi concertante form, which subtly links the rigour of the quartet with the freedom of expression and the fantasy of the pianistic composition, aptly characteristic of Schumann. The Piano Quartet uses the same splendid tonality of E flat major. In only a few months’ time, the composer thus produces more than half of his outstanding output of chamber music, as if he had kept for a long time within himself his inspiration of the chamber music player, which all of a sudden bursts forth in a brilliant posy.
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