|
Diapason de juin 2009 Critique de Etienne Moreau Page n° 111
Format : 2 CD Durée totale : 02:26:00
Label : Claves Référence : CLA2806/7 EAN : 7619931280622 Code Prix : DM029A
Année d'édition : 2009 Date de sortie : 14/02/2009
Genre : Classique
|
|
 |
Robert Schumann (1810-1856)Abegg Variations, op.1 I. Thema: Animato II. Variation 1 III. Variation 2 IV. Variation 3 V. Cantabile VI. Finale alla Fantaisie: Vivace Intermezzi, op.4 I. Allegro quasi maestoso II. Presto a Capriccio III. Allegro marcato IV. Allegro semplice V. Allegro moderato VI. Allegro Études Symphoniques, op.13 I. Thema: Andante II. Variation 1: Un poco piu vivo III. Posthumous Variation 1 IV. Variation 2 V. Étude 3: Vivace VI. Posthumous Variation 3 VII. Variation 3 VIII. Variation 4 IX. Posthumous Variation 2 X. Variation 5: Agitato XI. Posthumous Variation 4 XII. Variation 6: Allegro molto XIII. Variation 7 XIV. Étude 11: Presto possibile XV. Variation 8 XVI. Variation 9: Con espressione XVII. Posthumous Variation 5 XVIII. Finale: Allegro brillante Bunte Blätter, op.99 I. Nicht schnell, mit Innigkeit II. Sehr rasch III. Frisch IV. Ziemlich langsam V. Schnell VI. Ziemlich langsam, sehr gesangvoll VII. Sehr langsam VIII. Langsam IX. Novellette: Lebhaft X. Präludium: Energisch XI. Marsch: Sehr getragen XII. Abendmusik: Im Menuett-Tempo XIII. Scherzo: Lebhaft XIV. Geschwindmarsch: Sehr markiert Nachtstücke, op.23 I. Mehr langsam, oft zurückhaltend II. Markiert und lebhaft III. Mit grosser Lebhaftigkeit IV. Einfach Faschingsschwank aus Wien, op.26 I. Allegro: Sehr lebhaft II. Romanze: Ziemlich langsam III. Scherzino IV. Intermezzo: Mit größter Energie V. Finale: Höchst lebhaft Finghin Collins
|
 
 C’est l’une des plus grandes aventures dans lesquelles se soit lancée Claves Records depuis sa fondation voici 40 ans. A l’image de l’intégrale de l’œuvre pour piano seul de Beethoven sur instruments historiques dans les années 1990 (CD 50-9707-10), l’intégrale de l’œuvre pour piano de Robert Schumann en six doubles albums est un gigantesque défi artistique, d’autant qu’elle est portée - non par un, mais par trois pianistes: l’Irlandais Finghin Collins et les Suisses Cédric Pescia et Francesco Piemontesi. Les deux premiers volumes parus en 2006 ont été un succès retentissant. Gratifié notamment d’un Editor’s Choice du magazine Gramophone pour son volume I (CD 50- 2601/02), Finghin Collins est reparti en confiance sous les micros de Johannes Kammann l’automne dernier à Berlin immortaliser six nouveaux chefs-d’œuvre du compositeur allemand: outre les virtuoses Variations Abegg op. 1, on trouve au menu de son volume III les Intermezzi op. 4, les Etudes symphoniques op. 13, les Nachtstücke op. 23, le Carnaval de Vienne op. 26 et les Bunte Blätter op. 99. Rencontré en 1999 lors de son éclatante victoire au Concours Clara Haskil de Vevey – rencontre d’où est né un premier opus discographique Mozart-Beethoven avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne et Emmanuel Krivine (CD 50-9910) – le pianiste irlandais demeure dix ans après fidèle à lui-même: capable de déchaîner le tonnerre comme de souffler la douceur. Avec ce petit supplément de charme, qui fait toute la différence. - DDD 145:56 / Livret Anglais - Français  Finghin Collins, d’origine irlandaise, vainqueur au Concours Clara Haskil en 1999, partage avec Cédric Pescia une nouvelle intégrale des œuvres pour piano de Schumann chez Claves. Aucun principe ne semble présider à l’ordre du programme puisque le troisième volume, doté d’une notice trilingue, regroupe des compositions de jeunesse et de maturité et alterne le plus et le moins fréquemment défendu.Toutes ces pages bénéficient d’un soin particulier : totalement maître de son instrument, Finghin Collins en capte le climat avec une hauteur de vue qui constitue la marque des plus grands. Cet ancien élève de Dominique Merlet fait entendre une sonorité magnifique, à la fois profonde et lumineuse, ainsi qu’un jeu vivant, sans saturation ni crispation, ce qui n’a pas de prix dans une œuvre aussi chargée que les Etudes symphoniques. Tout en veillant à la clarté et à la continuité du discours, il rend l’instabilité particulière de cette musique avec un naturel stupéfiant et d’infinies nuances. Dans les juvéniles Variations Abegg comme dans le flamboyant Carnaval de Vienne, sa passion est véritablement communicative et ne compromet jamais la musicalité. Voilà sans nul doute un nom à retenir et un double album auquel on reviendra souvent.
|
. |
 |
|
|