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Format : 1 CD Durée totale : 00:45:19
Enregistrement : 15-18/04/2009 Lieu : Stuttgart-Gaisburg Pays : Allemagne Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83436 EAN : 4009350834361 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2009 Date de sortie : 12/04/2010
Genre : Classique
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Franz Schubert (1797-1828)Messe en la bémol majeur, pour solistes, chœur et orchestre, D 678 Kyrie Gloria Credo Sanctus Benedictus Agnus Dei Andrea Lauren Brown, soprano Ruth Sandhoff, alto Andreas Karasiak, ténor Tobias Berndt, basse Stuttgarter Kantorei Stiftsphilharmonie Stuttgart Kay Johannsen, direction
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La majestueuse Messe en la bémol majeur que Schubert a écrite alors qu’il sollicitait le poste de Vice-Maître de chapelle. Malheureusement, l’Empereur Franz Ier préférait plutôt les Messes simples et courtes… !  La dernière messe de Schubert D950 est à sa musique sacrée ce que ses dernières sonates et ses ultimes quatuors sont à sa musique de chambre, un chef d’œuvre testamentaire. Mais auparavant le compositeur avait écrit avec cette messe en la bémol son œuvre religieuse la plus somptueuse. Ici sa piété s’exprime avec la générosité décorative des églises baroques d’Autriche et requiert, plus que des interprètes de prestige, de vrais musiciens capables d’en restituer le sentiment religieux et de se fondre dans une équipe. C’est le cas ici avec cette distribution homogène menée avec ferveur par Kay Johannsen, musicien érudit, organiste virtuose et chef familier de la musique baroque. Trait d’union entre les derniers chefs d’œuvre de Haydn et la future ampleur symphonique des messes de Bruckner, auxquelles le cor du Sanctus fait immanquablement penser, cette partition à laquelle Schubert apporta un soin extrême (il voulait la dédier à l’empereur d’Autriche pour s’attirer ses bonnes grâces) bénéficie ici d’une interprétation de premier plan qui la resitue à sa juste place, historiquement et musicalement. (Richard Wander)  Entre 1814 et 1828, Franz Schubert composa en tout six messes latines. Si les premières sont encore conçues d'après le modèle en vigueur dans sa ville natale, Lichtental, les messes plus tardives s'avèrent plus exigeantes de par leur longueur, leur degré de difficulté et leur écriture quasi symphonique. La messe en la bémol majeur fut en effet composée alors que Schubert briguait le poste de Vice-Maître de chapelle. Mais l'empereur Franz Ier préférait les messes simples et courtes – qualités que l'on ne peut attribuer à la messe en la bémol majeur.
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