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Format : 2 CD Durée totale : 02:28:29
Label : Tacet Référence : TACET199 EAN : 4009850019909 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2014 Date de sortie : 07/02/2018
Genre : Classique
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Domenico Scarlatti (1685-1757) Exercices K. 1 à K. 30 Sonates K. 31 à K. 42
Christoph Ullrich, piano
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 Nouveau venu dans l'interprétation pour piano des sonates de Domenico Scarlatti, l'allemand Christoph Ullrich débute son intégrale par ces deux volumes. Le premier CD comportant les 30 essercizi K.1 à 30 et les sonates suivantes jusqu'au K 42. Le second volume en trois CD les sonates K 43 jusqu'au K 97. L'ensemble des sonates est enregistré dans l'ordre chronologique, selon le registre établi par le claveciniste Ralph Kirkpatrick. à savoir les 555 sonates issues de deux principaux recueils Venise et Parme, dûment répertoriés et conservées jusqu'à nos jours (Lire l'attrayante notice du pianiste musicologue) dans deux bibliothèques vénitiennes. Christoph Ullrich joue sur un piano à queue de concert moderne, un Steinway D 274. La plupart de ces sonates pour clavecin composées pour la Reine Maria Barbara, son élève et protectrice, obéissent à une même structure : un seul mouvement divisé en deux parties, comportant chacune d'elles une reprise. Cette structure est déclinée à volonté sur tous les tons, les modes et un style foncièrement libre, souvent toccata, plus rarement fugué, autorisant les deux mains à exécuter des acrobaties les plus débridées sur l'étendue du clavier. A noter que Ullrich s'est adjoint une guitare (Stefan Hladek) censée remplacer la basse continue pour quelques sonates « en trio » (K81 K88-91). L'interprétation au piano de ces sonates se heurte à un défaut majeur : la monotonie ; le jeu au clavecin plus versatile libérant plus facilement fantaisie, folie et contrastes. Dans cet enregistrement, le son impérial du Steinway et le jeu creusé, le toucher agile et délicatement perlé de Christoph Ullrich sont certes admirables mais l'ensemble s'avère à l'écoute suivie des groupes de sonates, disons... unilatéral et répétitif; comme si le pianiste se bornait pour l'instant volontairement à une seule manière : la ligne claire. Horowitz était plus lunatique, Zacharias plus engagé. Souhaitons qu'Ullrich se lâche un peu plus dans les volumes suivants. Malgré cette réserve minime, saluons l'entreprise du pianiste allemand qui en outre bénéficie d'une excellente prise de son (Il n'existait qu'une seule intégrale des sonates au piano, Claudio Colombo seulement disponible sur son site : http://www.claudiocolombo.net/), les autres tentatives discographiques intéressantes ayant hélas avortées (Carlo Grante - Music & Arts). (Jérôme Angouillant)

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Avis actuels : 1 |
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