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Format : 1 CD Durée totale : 00:59:59 Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA67528 EAN : 0034571175287 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2007 Date de sortie : 01/11/2007
Genre : Classique
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Samuel Barber (1910-1981) There's nae lark Beggar's Mélodie En the Dark Pinewood 3 Mélodies, op. 2 Hermit Mélodies, op. 29 3 Mélodies, op. 10 Mélodies passageres, op. 27 4 Mélodies, op. 13 Dover Beach, op. 3
Julius Drake (piano) Jennifer Stumm (alto) Nadia Wijzenbeek (violon) Magnus Johnston (violon) Gerald Finley (baryton) Guy Johnston (violoncelle) Aronowitz Ensemble
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 "Dover Beach" serait-il l’arbre qui cache la mince futaie des mélodies de Samuel Barber, compositeur vocal s’il en fut, doué d’un génie mélodique singulier ? Gerald Finley prend soin de la placer en coda de son disque, alors qu’elle est une œuvre de relative jeunesse, saisissant sans les assombrissements parfois excessifs dont l’enveloppait Dietrich Fischer-Dieskau, son pessimisme désolé. Lyrique d’abord, vrai portrait psychologique de cette âme que Dieu abandonne comme la marée descendante retire la mer du rivage. L’œuvre offre des correspondances rarement soulignées avec la "Chanson perpétuelle" d’Ernest Chausson, ce que les quatre solistes de l’Ensemble Aronowitz font entendre. France. C’est l’autre pôle des mélodies de Barber qui écrivit pour Pierre Bernac et Francis Poulenc cinq mises en musique émouvantes des poèmes français de Raine Marie Rilke. La prosodie est lumineuse, l’accompagnement en harmonies profondes, le cycle est un gemme que les barytons devraient plus souvent inscrire à leurs répertoires. C’est peu écrire que le français parfait du chanteur canadien et le piano stylé de son accompagnateur y font merveille. La perle de ce disque parfait, qui réserve la surprise d’entendre les "Hermit Songs", cahier plus spectaculaire, dans une tessiture masculine : ils prennent une densité toute différente de celle que leur prêtait Leontyne Price, qui lui donnait un éclat plus cassant. Il ne faut pas négliger l’Opus 10 et les Songs épars, si souvent surprenant par leurs caractères où semble passer des souvenirs de la veine sombre et un peu fantasque des mélodies de Charles Ives. Barber y inventait sa syntaxe mélodique, le lyrisme envahissant progressivement tout, ce dont les harmoniques profondes de Gerald Finley, sont don du mot expressif, transcendent. Disque essentiel. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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