Arvo Pärt (1935-)
"Psalom"
"Magnificat"
"My Heart's in the highlands"
"Pari intervallo"
"Summa"
"Fratres"
"Da pacem Domine"
"Solfeggio"

Transcriptions pour quatuor de saxophones

Quatuor de saxophones Alea

Gianpaolo Antongirolami, saxophone soprano
Oberto Micarelli, saxophone alto
Luca Mora, saxophone ténor
Gabriele Giampaoletti, saxophone baryton

S’il est une musique qui parle directement à l’âme, c’est probablement celle du style tintinnabuli du compositeur estonien. A partir de 1976, laissant derrière lui l'idéal esthétique avant-gardiste de liberté sans entrave, Arvo Pärt tente de reconstruire la musique à partir de ses composants élémentaires. Avec "Für Alina" (1976) et "Spiegel im Spiegel" (1978), "Fratres" (1977) est une des trois pièces séminales de ce travail et a largement contribué à sa renommée, après une crise créative profonde de huit années au silence seulement interrompu par sa Symphonie n° 3 (1971). Ecrite à trois voix et sans instruments déterminés, Fratres connaît de multiples versions et se voit ici transcrite, ainsi que sept autres compositions, à destination de l’ensemble italien Alea Saxophone Quartet. C’est en ascète mystique qu’écrit Pärt?: "?... caché derrière l'art de relier deux ou trois notes se cache un mystère cosmique". La logique formelle de son style s’allie à la simplicité outrée du matériau sonore pour densifier à l’extrême la texture musicale. Et englober l’auditeur dans un moment pur, concentré. (Bernard Vincken)

Arvo Pärt, by virtue of his distinctive, soulful music, enthuses his audience like no other contemporary classical composer. This album is the first-ever compilation of all compositions by Pärt that have been transcribed for saxophone quartet – revealing them, so to speak, without words, “only” through breath, through oscillating columns of air. The Italian Alea Saxophone Quartet master this task brilliantly. Even Hector Berlioz praised the sound of the, then newly invented, saxophone, likening it to the “mysterious vibrations of a bell, long after it has been struck.” Which takes us straight to Arvo Pärt’s unique style of composition, also known as tintinnabuli, Latin for: little bells. And, since we’re on the subject of Latin: “anima” means: breath, air, soul, spirit.