Paolo Ugoletti (1956-)
Concerto pour saxophone soprano, piano et orchestre à cordes
Concerto pour violon et orchestre à cordes
Concerto festivo pour trombone basse et orchestre à cordes

Gianni Alberti, saxophone
Joszef Örmeny, piano
Marko Komonko, violon
Serhiy Katsaval, trombone
Section à cordes de l'Orchestre Philharmonique de Lviv
Ferdinado Nazzaro, direction
Liliya Hratylo, maître de concert

Paolo Ugoletti né à Brescia en 1956. Il fait ses études musicales à Sienne auprès de Franco Donatoni. Après un séjour en Scandinavie puis aux Etats-Unis, il entame un carrière de professeur de composition dans différentes villes italiennes : Pesaro, Bologne, Parme et revient à Brescia où il se fixe. Sa musique se nourrit d'influences collectées durant ces voyages (Adams, Pärt, Norgärd...etc), d'une recherche spécifique sur les instruments atypiques dans le répertoire savant (Instruments traditionnels : sifflets, flûtes traditionnelles, harpe, percussions ou électriques cordes (basses, guitares) et claviers), enfin d'expériences diverses : collectives (avec le groupe Sagra Musicale Umbra) et interdisciplinaires (avec le peintre Rinaldo Turani). Il revendique n'appartenir à aucune école en particulier, préférant la liberté au dogmatisme. Dans ce second volume, Brillant nous fait découvrir trois concertos représentatifs de sa manière de composer. Ugoletti part d'une ou plusieurs cellules musicales qu'il développe en variant successivement les paramètres rythmiques, dynamiques ou harmoniques tout en conservant un cadre relativement tonal. Musique saine, fluide qui donne l'impression d'avancer. La partie soliste privilégiée (généreuse en mélismes virtuoses) s'enchâssant naturellement dans un écrin orchestral méticuleusement travaillé. Ugoletti, à partir d'un matériau assez répétitif à la longue, créé effectivement un ersatz d'illusion picturale à base d'une palette de couleurs et d'atmosphères, empruntant des techniques propres à la peinture : empâtements, glacis ou sfumato. Au final, si chaque concerto ne se distingue, hélas, que par l'instrument soliste (La manière étant toujours la même), la musique, ici brillamment jouée, est plaisante et mérite d'être découverte. (Jérôme Angouillant)

This is the second album on Brilliant Classics of Paolo Ugoletti’s music. The first (BC94762) paired a concerto for accordion and classical guitar with a collection of six, opulently operatic settings of Emily Dickinson. ‘A mixture of confinement, spontaneity and release,’ reported Musicweb International, ‘these songs are fascinating glimpses into the place between poetry and music...These songs are recommended listening and are inimitably individual works.’ Ugoletti (b.1956) declares himself independent of compositional schools, having studied with Donatoni and Manzoni and then been influenced by American Minimalism during his period as Composer in Residence at Santa Cruz University in California. The three concertos on his new album share a rhythmic zest, an engagement with popular and film musics and a simple, direct joy of expression. The concerto for saxophone and piano adeptly contrasts the melodic and percussive natures of the solo instruments. Echoes of Irish jigs and reels may be heard in the violin concerto (Ugoletti has written for folk instruments across European cultures, including the uillean pipes) , and the Trombone Concerto is dedicated to the godfather of funk, James Brown. The finale of this Concerto Festivo paraphrases Brown’s defining anthem, Papa’s Got A Brand New Bag. Marshalled by an experienced Italian conductor, the strings of the Lviv Philharmonic Orchestra are joined by a multinational array of soloists. The saxophonist Gianni Alberti was born in Ugoletti’s home town of Brescia and has ‘crossed over’ throughout his career between the worlds of classical and jazz, playing in the hinterland of a music outside genres to which Ugoletti proudly belongs.