|
Format : 1 CD Durée totale : 00:52:23 Lieu : Varsovie Pays : Pologne Prise de son : Stereo
Label : DUX Référence : DUX0926 EAN : 5902547009261 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 04/10/2017
Genre : Classique
|
|
 |
Felix Nowowiejski (1877-1946) Marche cérémoniale "Entrée dans la cathédrale", op. 8 n° 3 Elévation et fugue, op. 2 n° 2 Preludium sur "Roses de Sainte Thérèse", op. 9 n° 3 Offertoire op. 7 n° 2 Prélude sur le Kyrie de la messe n° 11 "Orbis Factor", op. 9 n° 3 Concerto pour orgue n° 3, op. 56 n° 3 Prélude Adoremus, op. 31 n° 3
Sebastian Adamczyk, orgue
|
 
 A partir des années 1919, de retour en Pologne, Feliks Nowowiesjski, (1877 -1946), auteur de l'oratorio Quo Vadis qui lui valut un succès notable, se consacre plus particulièrement à l'orgue. Improvisateur virtuose, il compose plusieurs concertos et symphonies avec orgue obligé ainsi que des pièces liturgiques. Musicien catholique politiquement engagé, le compositeur dévoile dans son corpus d'orgue sa part intime, attachée à la tradition séculaire de l'église. D'où ces nombreuses marches, élévations, offertoires qui relèvent d'un style liturgique assez classique, proche de ses contemporains français. En témoigne L'Elévation op.2 suivie d'une Fugue à trois sections qui rappelle Marcel Dupré. Le prélude intitulé Roses de Sainte Thérèse est inspiré des mots de Sainte Thérèse de Lisieux : « Je veux passer mon temps au ciel à faire du bien sur terre, après ma mort je ferai tomber une pluie de roses sur la terre ». Page austère et gracieuse qui apporte, si ce n'est de l'extase à l'évocation de la Sainte (A la manière du Bernin), une bienheureuse sensualité à la figure de Thérèse. Hommage à Bach conciliant ferveur et retenue, le Prélude sur le thème du Kyrie Orbis Factor est un commentaire improvisé sur le choral « Erbarme dich mein, o Herre Gott » BWV 721. Le Troisième concerto pour orgue part quant à lui d'un hymne populaire polonais. Nowowiejski utilise une partie de la mélodie dans un prélude de forme sonate suivi d'un choral grégorien puis d'un final à variations qui exploite lui, l'intégralité du thème. Le grand Adoremus (...In aeternam sansctissimum sacramentum) qui clôt le programme tricote le motif grégorien en contrepoint. Notons dans la registration l'emploi de la flûte de berger traditionnelle. Bel exercice de style dont la conjonction en apothéose couleur/timbre évoque le langage d'un Messiaen. L'interprétation de l'organiste Sebastian Adamczyk est un modèle d'équilibre. (Jérôme Angouillant)

|
. |
 |
|
|