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Format : 1 CD Total Time : 00:45:35
Recording : 04-06/01/2003 Location : Saint-Trond Country : Belgique Sound : Stereo
Label : Challenge Classics Catalog No. : CC72854 EAN : 0608917285420 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2021 Release Date : 09/06/2021
Genre : Classical
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Requiem en ré mineur, K 626 (version pour quatuor à cordes de Peter Lichtenthal) Kuijken String Quartet
Sigiswald Kuijken, violon François Fernandez, violon Marleen Thiers, alto Wieland Kuijken, violoncelle
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 Il semble que ce soit le Quatuor Debussy qui ait redécouvert à Milan en 2006 le conducteur à 4 voix de cette transcription, réalisée après la mort de Mozart par un fervent admirateur (mais compositeur plutôt moyen), Peter Lichtenthal. L’œuvre a depuis été souvent jouée en concert, et enregistrée à plusieurs reprises : par les découvreurs d’abord, puis par les quatuors Aglaia et Pandolfis. Chacun a jugé nécessaire de corriger ça et là l’original (qui réduit plus d’une fois la partition de Mozart et Süssmayr à son squelette harmonique) et voici qu’à son tour le quatuor Kuijken nous en propose sa vision. Vision oppressante dès les premières mesures : lente et âpre, très legato, cherchant à trouver (à juste titre me semble-t-il) l’esprit d’un quatuor à cordes plutôt qu’un ersatz de vocalité. Si je ne suis pas toujours convaincu par le travail de Lichtenthal (le côté très mécanique du « Dies irae », ou certains phrasés du « Domine Jesu » par exemple), je crois pourtant retrouver plus d’une fois dans l’interprétation quelque chose de la vision que Kuijken avait insufflée à la Petite Bande et au Nederlands Kamerkoor (pour Accent). Très belle performance c’est sûr, mais soyons clair : l’objectif du thuriféraire de Mozart était de permettre à des musiciens amateurs de découvrir en privé l’essence du chef-d’œuvre à une époque où les exécutions publiques étaient rares et les moyens d’enregistrement inexistants. Aujourd’hui sa contribution est à découvrir comme une curiosité : comme telle, elle fonctionne mais n’est plus aussi nécessaire. (Olivier Eterradossi)  Transcriptions for string quartet by the composer or someone else was common practice in Mozarts time. In that light this string-version of Mozart's Requiem is nothing special. What makes it special, is the circumstance of the original Requiem itself. It is known that Mozart left the majority of the work incompleted, and that on request of Mozart's widow, his pupil Süssmayer did the finishing job. Where one's work ends and the other's starts, no-one knows. This 'skeleton-version' of the Requiem, however, fully preserves the eloquence of Mozart's music and therefore perhaps proves that the Requiem contains more of the masters own composing than we can objectively establish. But incomplete as the Requiem is, Mozart's universal genius radiates through the notes in any version. And if anyone can bring the radiation to the surface in this version, no one better than the Kuijken Kwartet.
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