 Composés entre avril et décembre 1775, les cinq Concertos pour violon constituent, avec la Symphonie Concertante pour violon et alto de 1779, les principales œuvres avec orchestre consacrées par Mozart à cet instrument. Attachés au style galant, les deux premiers concertos sont élégants et brillants, l'orchestre occupant encore une place réduite. Avec le Troisième, une étape est franchie : la facture devient plus élaborée, l'expression plus soutenue, et les échanges entre le soliste et l'orchestre prennent davantage d'importance jusqu'au Cinquième, le plus abouti et justement célèbre. D'une toute autre ampleur, par son équilibre, sa noblesse d'expression, le thème poignant de son Andante autour duquel se noue un émouvant dialogue entre le violon et l'alto, la Symphonie Concertante ouvre la voie aux futurs concertos et symphonies de la maturité. Familière de ces concertos dont elle joue fréquemment la série complète en concert, Rachel Barton Pine (41 ans) a composé pour chacun d'eux ses propres cadences, originales et virtuoses, que l'on découvre ici avec plaisir. Luxueusement accompagnée par l'Academy of Saint-Martin-in-the-Fields parfaitement rodée à ce répertoire classique et un Sir Neville Marriner inspiré et attentif aux moindres détails de ces partitions, la violoniste américaine déploie un jeu souple, clair et naturel qui dévoile et souligne idéalement les contours mélodiques, le charme et la poésie de ces pages parfois plus profondes qu'il n'y paraît. (Alexis Brodsky) In celebration on Mozart’s birthday on January 27 and Sir Neville Marriner’s 90th year, Billboard chart-topping violinist Rachel Barton Pine performs the five Mozart Violin Concertos, as well as the Sinfonia Concertante, with the Sir Neville Marriner and the Academy of St Martin in the Fields. The CD is Pine’s first record with AVIE records and marks the recording debut of violist Matthew Lipman, a Rachel Elizabeth Barton Foundation recipient. Pine continues to perform the complete five Mozart Violin Concertos in a single evening’s concert and feels that playing them as a cycle has deepened her relationship with them. She has drawn on a tremendous amount of research in crafting her interpretation. Her study of the composer’s operas strengthened her appreciation for the drama and playfulness of Mozart’s violin concertos, and she highlights the subtle nuaces of the concerti’s ever-changing dialogue in her performance. Pine revels in Mozart’s gift for improvisation, particularly in the little variations in the repeating rondo theme in the last movement of the A major concerto.
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