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Format : 1 CD Durée totale : 01:04:28
Enregistrement : 05/09/2004 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Live / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83225 EAN : 4009350832251 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2009 Date de sortie : 27/11/2009
Genre : Classique
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Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) Œdipus auf Kolonos, op. 93 (Œdipe à Colone), musique de scène sur la Tragédie de Sophocles
Angela Winkler, narrateur (Antigone) Joachim Kuntzsch, narrateur (Œdipus) Michael Ransburg Julia Nachtmann Manfred Bittner, basse Les voix d'hommes du Kammerchor Stuttgart Klassische Philharmonie Stuttgart Frieder Bernius, direction
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Une œuvre des plus rares en disque aujourd’hui, Œdipe à Colone de Mendelssohn, musique de scène composé d’une courte introduction suivie par neuf pièces chorales, dans l’interprétation du grand chef de chœur allemand, Frieder Bernius. Nommé Maître de Chapelle de la cour de Prusse, Mendelssohn composa, en 1841, une musique de scène pour Antigone de Sophocle qui rencontra un immense succès. Dans le même esprit et à la demande de Frédéric-Guillaume IV de Prusse, Mendelssohn entreprit, en 1845, la composition d’une musique de scène destinée à la deuxième pièce de la trilogie sur Œdipe de Sophocle : Œdipe à Colone. Par cette commande, le monarque prussien souhaitait susciter l’intérêt du public germanique pour la renaissance de la tragédie grecque. C’est en 1851 que l’œuvre fut créée, après la mort du compositeur. Un savoir approfondi du grec ancien permit à Mendelssohn d’adapter le texte à la musique qu’il projetait pour Œdipe à Colone. Aux bois de son orchestre, le compositeur adjoignit des trombones afin d’accentuer la gravité de ton de la tragédie, et une harpe fut choisie pour évoquer la lyre grecque. La succession de neuf strophes de la tragédie fut confiée à un chœur de seize hommes répartis en deux groupes. Mendelssohn fit le choix d’un développement dramatique d’une grande sobriété. En interprète magistral des œuvres chorales de Mendelssohn, Frieder Bernius traduit pleinement le sens théâtral de cette œuvre en abandonnant aux acteurs leur rôle prépondérant en regard d’une partition musicale plutôt en retrait. Un jalon supplémentaire pour approcher un Mendelsshon méconnu qui ravira surtout les germanistes. (Pierre Vassal)
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