Gyorgy KURTAG
Un brin de bruyère, pour cymbalum (1994)
Szàlkàk op 6/c (1962/1973)
Trois pièces, pour clarinette et cymbalum, op. 38 (1996)
Trois autres pièces, pour clarinette et cymbalum, op. 38a
Hommage à Berènyi Ferenc (1997)

Alessandro Solbiati (1956-)
Quaderno d'immagini, 8 pièces pour cymbalum (2002)
Tre duetti da Piccoli canti (1996)

Luca Francesconi (1956-)
Etude pour cymbalum (2001)

Luigi Gaggero, cymbalum
Andrea Moretti, vibraphone
Michaela La Fauci, harpe
Freyja Gunnlaugsdottir, clarinette

Les compositeurs contemporains ont commencé à s’intéresser au cymbalum seulement au cours de ces dernières années, en dépit de son origine ancienne. Ce n’est pas seulement son timbre caractéristique, mais plus certainement la grande fascination pour la musique de György Kurtag, lequel a montré de l’intérêt pour cet instrument en l’utilisant dans plusieurs de ses compositions, ce qui explique l’engouement pour le cymbalum. Au XVIIIème siècle, le cymbalum fait définitivement partie des orchestres tsiganes, auxquels il donne une couleur unique. Au siècle suivant, Ferenc Erkel et Franz Liszt lui confère le statut d’instrument de concert. Le cymbalum est enseigné à l’Académie de musique de Budapest depuis 1897, en Europe occidentale il n’existe qu’une seule classe au Conservatoire de Strasbourg, dont Luigi Gaggero est titulaire depuis 2004. Les premiers compositeurs non hongrois à valoriser le son caractéristique du cymbalum ont été Debussy et Stravinski. Parmi les compositeurs contemporains citons Boulez, Dutilleux, Eötvövs, Fedele, Ferneyhough, Gervasoni, Kagel et Stockhausen.