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Diapason de septembre 2012 Critique de François Laurent Page n° 100
Format : 1 CD Durée totale : 01:17:22
Enregistrement : 2010 Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Hänssler Classic Référence : HAN93286 EAN : 4010276025122
Année d'édition : 2012 Date de sortie : 06/09/2013
Genre : Classique
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Claude Debussy (1862-1918)/Charles Koechlin (1867-1950) Khamma, Légende dansée en trois scènesCharles Koechlin (1867-1950) Sur les Flots lointains op. 130, sur un chant donné de Catherine UrnerGabriel Fauré (1845-1924)/Charles Koechlin (1867-1950) Pélléas et Mélisande, op.80, Suite de conte en sept mouvementFranz Schubert (1797-1828)/Charles Koechlin (1867-1950) Wandererfantasie D760Emmanuel Chabrier (1841-1894)/Charles Koechlin (1867-1950) Bourée fantasque
Sarah Wegener, soprano Florian Hoelscher, piano Orchestre Symphonique de la radio de Stuttgart Heinz Holliger, direction
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 Enième volume d’une série consacrée à l’œuvre complète de Charles Kœchlin entreprise par Heinz Holliger et le RSO de Stuttgart, ce disque montre un aspect de l’œuvre de ce musicien hors-normes : l’orchestrateur. Auteur d’un célèbre « Traité de l’orchestration », Charles Kœchlin considérait la qualité de l’orchestration (limpidité, transparence, sensualité) comme la condition sine qua non de la transmission du message musical. Il possédait une sensibilité intuitive des timbres de tout instrument et de leur utilisation spécifique dans l’orchestre. On laissera les spécialistes apprécier le traitement de l’orchestre du « Khamma » de Debussy et l’anecdote historique qui présida à sa composition. « Sur les flots lointains » illustre mieux l’humeur languide propre à l’inspiration du musicien. Son style non conformiste et visionnaire rehausse l’expression du « Pélléas » de Fauré. Tout est épuration, recherche d’équilibre des pupitres, affinement du timbre instrumental. De l’alchimie sonore. Magicien orchestrateur, Kœchlin s’empare de la « Wandererfantastie » de Schubert pour en préciser les contours, en modifier la texture. Travail qui s’apparente à celui d’un Stokowski quelques décennies plus tard. Ecoute passionnante si l’on prend la peine d’en référer aux originaux pour en analyser les différences. Compositeur lui-même, Heinz Holliger sait explorer et révéler par une direction sobre, attentive et rigoureuse tous les secrets de ces partitions « magiques ». (Jérôme Angouillant)  Charles Kœchlin, magicien orchestrateur : - Kœchlin aurait certainement accueilli les étiquettes de magicien du son ou d’alchimiste du son avec au mieux quelques réserves. Une orchestration réussie en tous points n’était pas pour lui une fin en soi, bien qu’un grand nombre de ses œuvres s’inspirent de l’idée de complexité orchestrale. Il considérait la transparence, la beauté et la limpidité du son comme une condition sine qua non de la compréhensibilité d’une composition et de la transmission du message musical. - Kœchlin possédait une sensibilité intuitive avec tout type d’instrument de musique, ainsi qu’une assurance extrême dans le traitement orchestral et dans l’utilisation spécifique des différents instruments. (Intégral)
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