|
Format : 1 CD Total Time : 01:06:40
Recording : 01/02/2007 Location : Daroca Country : Espagne Sound : Eglise / Stereo
Label : Quartz Catalog No. : QTZ2112 EAN : 0880040211228 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2015 Release Date : 03/05/2017
Genre : Classical
|
|
 |
Juan Blas de Castro (1561-1631)Desde las torres del alma Del cristal de Mancanres Estabase el aldeana Porgue alegre venga el sol Si tus ojos divines Ansares y Menga A coronarse de flores Ya no les pienso pedir Sale la blanca aurora Para todos alegres Si a la fiesta de San Juan Entre dos Alamos verdes Tus imbidias me habian Ojos negros que os mirais Alamos del solo, adios Desiertos campos, arboles sombrios Tienes nina en tus ojos Que hemosa fueras Belilla Desata el pardo o(c)tubre Tan triste vivo en mi aldea Cantar Alla Viola
Nadine Blabesi, soprano Fernando Marin, vihuela de arco, viola all'inglese
|
 
 Blas de Castro, musicien du roi Philippe III, consacra sa carrière à mettre en musique des poèmes de Lope de Vega. À l’exception de ces 20 pièces, son œuvre, écrite pour un ensemble comprenant un chanteur par partie et des instruments tels que guitare, théorbe, viole et lyre de gambe, disparut en 1734 dans l'incendie du Palais Royal de Madrid. Jordi Savall-Hespérion XX ou l'ensemble La Colombina s'inscrivent dans cette tradition de musique de cour. Nous est proposée ici une tout autre approche : la polyphonie ne consiste plus en effet qu’en un duo intimiste et complexe à la fois d’une voix soprano et de son accompagnateur à la vihuela de arco — forme espagnole de la viole de gambe — ou à la lyra-viole. Si la matérialité du texte poétique devient beaucoup plus perceptible, la charge affective produite dans le dispositif de la polyphonie vocale à plusieurs parties doit en quelque sorte être transférée de façon totalement allusive dans un rapport de fusion, d'harmonie ou d’oppositions créé entre une seule voix et un instrument singulier. Pour faire trame, ce cantar alla viola sollicite, outre les ressources de la voix, toutes celles de la viole (arpèges, successions d'accords, pizzicati, jeux d'archet, variété de timbres etc.). Gageure redoutable, surtout lorsqu'on a affaire à une succession de pièces brèves. Si les qualités des interprètes, leur engagement, sont sensibles dans chacun des morceaux pris isolément, l'écoute continue génère chez l'auditeur une impression de monotonie et d'uniformité qui conduit à préférer les enregistrements s’appuyant sur le dispositif polyphonique en usage à la cour espagnole. (Bertrand Abraham)

|
. |
 |
|
|