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Joseph Wölfi : Concertos pour piano n° 1, 5 et 6. Kronenberg, Moesus.
Format : 1 CD

Label : CPO
Référence : CPO777374
EAN : 0761203737420
Code Prix : DM014A

Année d'édition : 2008
Date de sortie : 01/05/2008

Genre : Classique
Joseph Wölfl (1773-1812)
Concerto pour piano n° 1, op. 20
Andante "The Calm", extrait du Concerto pour piano n° 4, op. 36
Concerto pour piano n° 5, op. 43 "Grand Military"
Concerto pour piano n° 6, op. 49 "The coucou"

Yorck Kronenberg (piano)
Orchestre de la Radio SWR de Kaiserlautern
Johannes Moesus, direction

Encore une fois, il convient de louer la politique suivie par l’éditeur cpo qui défriche le répertoire et, loin des sentiers battus, nous permet de faire connaissance avec des compositeurs malheureusement tombés dans l’oubli depuis longtemps. Tel est le cas de Joseph Wölfl (1773-1812). Après avoir reçu les enseignements de Leopold Mozart et de Michael Haydn puis les encouragements de Wolfgang Amadeus Mozart, il servit auprès de diverses cours et se fit connaître à travers toute l’Europe pour ses talents de compositeur et, surtout, d’improvisateur au piano, entretenant à ce sujet une célèbre rivalité avec un certain Ludwig van Beethoven... Passé par la France puis par Londres, il y meurt subitement en 1812, laissant derrière lui une œuvre imposante principalement dédiée au clavier.

Parmi ses sept concertos pour piano, le présent disque nous permet d’en entendre trois, comblant ainsi un vide discographique étonnant alors que le mélomane peut par ailleurs écouter certaines de ses symphonies (signalons le très beau disque paru chez Caro Mitis) ou pièces de musique de chambre. Le Premier concerto a vraisemblablement été composé en 1802, alors que Wölfl était en France (il s’établit à Paris en août 1801 et n’en repart qu’en 1805) et qu’il s’apprêtait à effectuer une tournée en Belgique et aux Pays-Bas. Injustement méconnue, c’est une très belle œuvre qui bénéficie ici d’une magnifique interprétation. Mozartien dans l’Allegro moderato (on songe notamment aux Dix-septième ou Vingt-et-unième), l’orchestre offre au piano un écrin dans lequel se glisse avec conviction Yorck Kronenberg, jeune pianiste aux talents multiples puisque également compositeur et auteur de nouvelles fort bien accueillies par la critique littéraire. Face à une partition dont la facilité n’est qu’apparente, Kronenberg joue avec simplicité et entrain, accompagné avec tact par Johannes Moesus. Si le deuxième mouvement reste dans la même veine, on s’attachera davantage au dernier mouvement dont les accents folkloriques (« Rondeau à la polonaise ») renvoient aussi bien aux mélodies populaires qu’à certaines œuvres existant à son époque (on peut par exemple, penser à la Musique pour un ballet chevaleresque WoO1 de Beethoven). Doté d’une rythmique syncopée, le piano dialogue harmonieusement avec l’orchestre ou seulement certains instruments (flûtes, cors) : là encore, le plaisir de l’oreille est total.

Le Cinquième concerto, surnommé « Grand concerto militaire », revêt un plus grand intérêt encore que la pièce précédente. Les accents confiés aux trompettes et aux timbales, précédant de quelques mesures une marche orchestrale péremptoire (assez semblable à celle que l’on peut entendre dans Idoménée de Mozart), suffisent à justifier le qualificatif donné à ce concerto. Juste après que le premier mouvement se soit conclu par des trompettes rappelant l’air « Non più andrai » de Figaro à la fin du premier acte des Noces, Yorck Kronenberg aborde avec une certaine mélancolie un superbe deuxième mouvement qui, à bien des égards se souvient autant de Mozart qu’il annonce le jeune Schubert. A l’instar du concerto précédent, le Finale (Allegro) frappe par sa rythmique imaginative, lancée un peu benoîtement par le basson, pleine d’allégresse et d’insouciance. Au diapason du soliste, le SWR Rundfunkorchester Kaiserslautern s’amuse tout en veillant à ne jamais prendre la partition à la légère, l’interprétant donc avec toute l’attention qu’elle mérite.

Composé en 1810, le Sixième concerto, surnommé « Le Coucou » en raison du motif de tierce descendante que l’on peut entendre au début du troisième mouvement, a définitivement quitté le monde classique. Parfaitement représentatif de l’époque préromantique, il se caractérise par un tissu orchestral et des tonalités qui renvoient aussi bien à l’atmosphère de futures pièces de Rossini (1792-1868) qu’aux concertos composés par exemple à l’attention de la clarinette par Crusell (1775-1838) ou Spohr (1784-1859) quelques années plus tard. Aussi, fort justement, Yorck Kronenberg se situe immanquablement dans la voie ouverte par Beethoven lorsqu’il interprète le doux Andante, prélude au troisième mouvement à la mélodie si caractéristique de l’oiseau éponyme.

L’Andante extrait du Quatrième concerto est à l’image de l’ensemble du disque : il s’agit d’une interprétation soignée à chaque note, où soliste, orchestre et chef s’investissent à chaque instant, et qui rend justice à un compositeur que l’on ne demande qu’à redécouvrir. En un mot : une totale réussite !

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