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Format : 1 CD Durée totale : 01:07:15 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni
Label : Nimbus Référence : NI5851 EAN : 0710357585128
Année d'édition : 2010 Date de sortie : 07/03/2012
Genre : Classique
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Joaquin Nin (1879-1949) Danza ibérica Mensaje a Debussy Cadena de valses Canto de cuna para los huérfanos de España Variaciones sobre un tema frivolo Segunda danza ibérica Danza andaluza Danza murciana
Martin Jones, piano
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 Figure riche et complexe que celle du compositeur, pianiste virtuose et musicologue cubain Joaquin Nin (1879-1949), père de la romancière Anaïs Nin et du compositeur contemporain Joaquin Nin-Culmell. Formé à Paris, d’abord au piano par Moszkowski puis à la Schola Cantorum aux côtés de D’Indy, il sera l’ami de Maurice Ravel auquel il rend hommage dans ses « Cadena de valses » enregistrées sur cet album. Nin a beaucoup œuvré pour la musique baroque espagnole et il était un interprète estimé de la musique de Bach pour clavier. Il laisse relativement peu de compositions, pour l’essentiel des œuvres pour piano. / Si l’on relève dans sa musique une forte influence espagnole ainsi que des éléments d’impressionnisme à la française, elle n’en reste pas moins extrêmement personnelle, très élaborée en même temps que très sensuelle et lyrique. A l’image de la première pièce de l’album, la « Danza iberica », qui débute en fanfare sur un rythme de flamenco jusqu’à une section centrale toute en opposition, faite de recueillement et d’introspection, avant que ne reprenne pour le final la danse furieuse et sauvage. La pièce « Canto de cuna para los huerfanos de Espana » (berceuse pour les orphelins d’Espagne), écrite en 1938 en rapport avec la guerre civile et ses méfaits, propose un univers méditatif et recueilli particulièrement poignant ; une œuvre remarquable. Les « Variations 1830 sur un thème frivole » révèlent le goût de l’auteur pour les références à d’autres styles et d’autres compositeurs qui tous ont nourri son inspiration. L’album se termine par trois danses (Ibérica, Andaluza et Murciana) qui peuvent être considérées comme des « études de danse » tant elles sont traitées de façon personnelle et extrêmement complexe. Un travail pianistique passionnant. / L’album propose en tout huit œuvres très diverses, toutes de maturité (composées entre 1925 et 1949) et toutes dignes du plus grand intérêt ; de plus magnifiquement servies par Martin Jones dont on connaît l’engagement en faveur de la musique espagnole (intégrale Granados, Mompou…) Disque essentiel donc pour tout amateur de la musique espagnole moderne qui chercherait un complément important à Albeniz, Granados et De Falla. (Francis Alif)

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