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Format : 1 CD Durée totale : 01:07:40
Enregistrement : 13/11/1998 Lieu : Luzern Pays : Suisse Prise de son : Live / Stereo
Label : Musiques Suisses Référence : MGB6154 EAN : 7617020910597 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 1998 Date de sortie : 07/06/2010
Genre : Classique
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Arthur Honegger (1892-1955) Nicolas de Flue, légende dramatique en français, entre musique de scène et oratorio, pour récitant, choeurs d'enfants, choeur et orchestre à vents (Enregistrement public 1998, version originale de 1939)
Jean-Luc Bideau, récitant Akademiechor Luzern Chor des Collegium Musicum Luzern Choeurs de garçons et Choeur de filles de la Kantorei de Luzern Junge Philharmonie Zentralschweiz Alois Koch, direction
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 Bien qu’il fût Parisien de cœur, Arthur Honegger (1892-1955) n’a jamais renié sa nationalité suisse. Certaines de ses œuvres témoignent de son attachement romand : Jour de Fête suisse, pour orchestre (1943), Le Cahier romand, pour piano solo (1921-23), la Symphonie n°4 « Deliciae Basiliensis » (1946), et particulièrement la légende dramatique Nicolas de Flue (1939), sorte d’oratorio sur un texte de Denis de Rougemont (1906-1985), pour récitant, chœur d’enfants, chœur mixte et orchestre d’harmonie, que le compositeur réécrira par après pour orchestre symphonique. Précisons d’emblée que la version proposée ici est la partition originale avec harmonie. Arthur Honegger lui-même nous confie : « Nicolas de Flue est le saint patron de la Suisse. Il vécut en ermite et ne se manifestait que pour empêcher les conflits et les guerres … Destinée à des chœurs d’amateurs, la partition est écrite dans un style très simple et populaire. L’édition sous rubrique qui rassemble d’excellents amateurs, reprend fort judicieusement et pour la première fois la partition originale pour harmonie ; toutefois, il y manque malheureusement le superbe « récitatif du veilleur ». D’autre part, le sympathique Jean-Luc Bideau aurait pu donner plus de force expressive à un texte particulièrement redoutable, tour à tour dramatique et méditatif, narratif ou prophétique, comme le faisait superbement dans la version Tzipine un Jean Davy à la diction impeccable. Par contre, chœurs et orchestre sont admirablement préparés et dirigés par Alois Koch qui s’acquitte avec profonde musicalité de sa tâche périlleuse, en respectant cet esprit de fraîcheur populaire, simple et dépouillée. Précisons qu’il s’agit – et ceci explique probablement la ferveur intense et l’extrême émotion – d’un enregistrement public du 13 novembre 1998. (Michel Tibbaut)

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