J Et J M Haydn Concertos Pour Cor Vojta Petrák - Avi8553146 - Avi Music - Classical

En dépit des catalogues que J. Haydn établit lui-même de ses œuvres, l'incertitude prévaut quant à ses concertos pour cor. Ceux qui y figurent ont été perdus, et le seul dont la paternité est certaine — on en a le manuscrit autographe — n'y est pas mentionné. Hoboken le répertorie sous le n° VII d.3, mais il en indexe aussi un second, sous le n° VII b.4, qui est concurremment attribué, sous le numéro MH 53 au frère cadet, Michael Haydn, par Sherman et Thomas en 1993. L'argument stylistique (simplicité dans la structure et l'harmonie) laisse, entre autres, penser que l'œuvre n'est probablement pas de Joseph. Ce Cd a le mérite de mettre en valeur des pages peu connues de Michael Haydn. L'interprétation est d'une grande lisibilité. Équilibre parfait, sonorités admirables et rendu remarquable des nuances, en particulier dans les mouvements lents dont l'écriture est plus fouillée, plus complexe et plus attachante que celle des mouvements rapides moins denses et même assez superficiels. Dans l'unique opus du glorieux aîné, on appréciera notamment le caractère moelleux et délicat du tapis sonore créé par les notes serrées et répétées des bois et des cordes sur lequel se déploie souverainement l'instrument soliste, ainsi que l'andante très poétique où des timbres mordorés, veloutés, tendres et feutrés font un très bel écrin à son chant péremptoire et décidé. Un ensemble instrumental et des solistes de grande qualité. (Bertrand Abraham)

It is difficult to ascertain how many horn concertos Joseph Haydn and his younger brother Michael actually wrote. Certain works are lost; others are erroneously ascribed, or their authenticity is at least doubtful. One of the concertos has even been ascribed by different musicologists to Joseph and to Michael Haydn, but it may have been written by another person entirely. The two brothers wrote most of their concertos for the widest variety of solo instruments, but usually in the same type of situation: i.e. once they had assumed important posts at the head of renowned court orchestras. Joseph Haydn became Kapellmeister for the Ezterházy princes in 1761, and Michael became concertmaster of the Salzburg archdiocese court orchestra in 1763. The court musicians in both orchestras were virtuosos in their own right, and one of the tasks of a Kapellmeister consisted in composing new works that permitted them to display their outstanding abilities in the presence of their sovereigns.