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Diapason de janvier 2020 Critique de Benoît Fauchet Page n° 102
Format : 1 CD Durée totale : 00:57:25
Enregistrement : 2017-2018 Lieu : Stuttgart Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : Carus Référence : CAR83499 EAN : 4009350834996 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2019 Date de sortie : 30/10/2019
Genre : Classique
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Hans Fährmann (1860-1940)Die milt Tränen säen, mehrstimmige Konzertmotette, op. 56 Sieben Sprüche, für mehrstimmigen Chor, op. 45 Christus hat dem Tode die Macht genommen Singet dem Herrn ein neues Lied- Biettet, so wird euch gegeben Christus ist aufgefahren Siehe, spricht der Herr Ei, du frommer und getreuer Knecht Kommet her zu mir alle Fünf Sprüche und Psalmen, für mehrstimmigen Chor, op. 34 Gott wird abwischen alle Tränen Die auf den Herrn harren Dein Leben lang habe Gott vor Augen Herr, höre meine Worte Was ist der Mensch SWR Vokalensemble Stuttgart Frieder Bernius, direction
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 Le nom de Hans Fahrmann est aujourd'hui hélas tombé dans l'oubli. Fils de musicien, ce compositeur fut pourtant un éminent professeur et un brillant analyste musical. Devenu cantor et organiste à Dresde mais peu carriériste il préféra se consacrer à ses élèves et à promouvoir la littérature pour orgue. Son œuvre assez conséquente (une centaine d'opus) oscille entre classicisme et modernisme. Si le contrepoint rigoureux et savant revendique assez clairement l'héritage de Bach et plus directement de Rheinberger, les audaces harmoniques et les inventions thématiques évoquent quant à elles le contemporain Max Reger, voire Richard Strauss (cité par le critique Otto Smith 1906). Cette série de motets inédite enregistrés ici par Frieder Bernius et son Vokalensemble de Stuttgart illustre parfaitement la volonté du compositeur d'imposer un langage musical clair par le biais d'une écriture fluide sans recourir aux expérimentations bien plus évidentes dans les pièces d'orgue. On plonge plutôt ici dans un romantisme attardé. Les deux recueils (Opus 45 et 34) puisent presque naturellement chez Brahms et Schubert. Plus troublant par son statisme harmonique, le motet de concert "Die mit Tränen säen" rappelle le Reger des jeunes années, l'ensemble caractérisé par un contrepoint stable sans aucun accroc rythmique ni dissonance suspecte, est pourtant d'une classe apollinienne et d'une beauté envoûtante. Ce, grâce aux interprètes : exemplaire de précision, Bernius et son équipe de chanteurs, tous irréprochables, retrouvent spontanément l'envergure et la sincérité qui ont présidé à l'élaboration de ces œuvres. Du grand Art. (Jérôme Angouillant)  During his lifetime Hans Fährmann was known as “the Richard Strauss of the organ.” Today the compositions of this composer and organist, who was born in 1860 in Beicha, Saxony, are largely unknown. Frieder Bernius has now devoted himself to Fährmann's sacred vocal works and has found the SWR Vokalensemble to be the ideal partner for these late romantic a cappella works.
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