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Format : 2 CD Total Time : 01:51:14
Recording : 22/01/2005 Location : Canterbury Country : Royaume-Uni Sound : Eglise
Label : Quartz Catalog No. : QTZ2017 EAN : 0880040201724 Price Code : DM024A
Publishing Year : 2006 Release Date : 25/10/2010
Genre : Classical
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Edward ELGARThe Apostles, oratorio pour solistes, chœur et orchestre Prologue The calling of the Apostles In the mountain, Night The dawn Morning psalm By the wayside By the sea of Galilee In the tower of magdala In Caesarea Philippi Introduction The betrayal In gethsemane The temple Without the temple Golgotha At the sepulchre The ascension In heaven, On earth Anna Leese, soprano Louise Poole, mezzo-soprano Andrew Staples, ténor Colin Campbell, baryton Robert Rice, baryton Roderick Williams, baryton Canterbury Choral Society Girls of the Crypt and Chamber Choirs of the King's School, Canterbury Canterbury Cathedral Choristers Philharmonia Orchestra Richard Cooke, direction
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Très belle découverte que l’enregistrement de cette œuvre de 1902 de Sir Edward Elgar, extrêmement rare en disque. D’une grande beauté et d’une grande force musicale, cette œuvre traite de la convocation des apôtres par Jésus et de leurs réactions face aux évènements extraordinaires qui les entourent. Les voix des chœurs et des solistes vous transportent par la profondeur de l’interprétation.  Superbe exemple de cette musique que l'on a pu à juste titre qualifier de préraphalélite (le terme désignant une peinture édifiante, riche de détails, influencée par les maîtres italiens du seizième siècle) The Apostles d'Edward Elgar ont déjà eu droit à quelques versions de haute tenue parmi lesquelles Adrian Boult et Richard Hickox, puis récemment Mark Elder à la tête des forces de Hallé. Oratorio tité du nouvau testament comportant quelques rôles majeurs dont Pierre, Marie et Judas, l'œuvre très narrative voire illustrative, comporte deux parties organisées en séquences : depuis l'appel des apôtres, la trahison de Judas, la crucifixion, la résurrection enfin l'ascension qui précède le royaume (The Kingdom) laissé inachevé par le compositeur. Cette dernière version est magistralement conduite. Richard Cooke prend son temps pour installer une vision temporelle et plastique d'une œuvre généreuse mais difficile, sujette à l'enflure et prompte à déborder. Il sait équilibrer un orchestre somptueux (le Philarmonia), un chœur non moins remarquable (la Canterbury Choral Society) et les différents solistes. Chacun, acteur dans son rôle respectif, acteur du drame qui se noue et se resserre à chaque épisode. Le chef laisse monter la tension tout en la maitrisant d'une façon phénoménale. Avec pour objectif : une expression naturelle, chaleureuse, jamais empesée. On retrouve dans ces climats les teintes sublimes de Millais et la ciselure du trait de Rossetti. Le grandiose des moyens et la profondeur du message. On est conquis. (Jérôme Angouillant)

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