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Diapason de juillet 2020 Critique de Patrick Szersnovicz Page n° 69
Classica de février 2021 Critique de Michel Fleury Page n° 99
Format : 1 CD Durée totale : 01:03:38
Enregistrement : 19-22/05/2019 Lieu : Monmouth Pays : Royaume-Uni Prise de son : Stereo
Label : Hyperion Référence : CDA68295 EAN : 0034571282954 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 29/07/2020
Genre : Classique
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Amy Marcy Beach (1867-1944)Quintette pour piano en fa dièse mineur, op. 67 Sir Edward Elgar (1857-1934)Quintette pour piano en la mineur, op. 84 Garrick Ohlsson, piano Quatuor Takacs
Edward Dusinberre, violon Harumi Rhodes, violon Geraldine Walther, alto Andras Fejer, violoncelle
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 On sait Edward Elgar, épuisé par les drames personnels, horrifié par l’apocalypse de la Grande Guerre, devenu muet jusqu’à cet été et cet automne du Sussex où soudain il se penche sur une part délaissée par sa plume : la musique de chambre. Le Quintette en la mineur, beau comme une promenade mélancolique, embaumé par les souvenirs d’un monde disparu, est un chef d’œuvre d’une pudeur extrême qu’il faut jouer « de l’intérieur ». C’est peu dire que Garrick Ohlsson, soupesant son piano, y parvient : tempos larges, mais qui chantent, où le quatuor pose ses couleurs. L’œuvre sera mise au net au printemps de 1919 alors que l’éclaircie paraissait. Cette note diffuse d’espoir parcourt la lecture fluide des Takacs. Si Elgar chantait à voix basse l’adieu à un monde disparu, composant avec le Quatuor et le Concerto pour violoncelle, un des chefs d’œuvre de sa maturité, Amy Beach rêvait de son New Hampshire à l’Ancien Monde. Son grand Quintette de 1907, s’il hérite de Chadwick sa structure parfaite, se livre à des digressions poétiques qui évoquent le Schubert du Quattetrsatz, et diffusent une lyrique mélancolique qui sait aller jusqu’au désespoir. La pure beauté dont les Takacs enveloppent l’œuvre, le piano secret, poétique de Garrick Ohlsson, en offrent une version probablement définitive. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  Amy Beach’s piano quintet proved a deservedly popular success in its early years. It makes a compelling—and surprising—match for Elgar’s own piano quintet : a late work contemporary with the cello concerto, and which inhabits the same emotional landscape.
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