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Format : 1 CD Durée totale : 01:05:54
Enregistrement : 01/09/2008 Lieu : Québec Pays : Canada Prise de son : Stereo
Label : XXI-21 Productions Référence : XXI1705 EAN : 0722056170529
Année d'édition : 2010 Date de sortie : 25/10/2010
Genre : Classique
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Henri Duparc (1848-1933) Chanson triste Soupir Au pays où se fait la guerre L'invitation au voyage La vague et la cloche Elégie Extase Le manoir Rosemonde Sérénade florentine Phidylé Lamento Testament La vie antérieure Sérénade Romance de Mignon Le galop La fuite Marc Boucher, baryton Anne Saint-Denis, soprano Olivier Godin, piano
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 Les Mélodies sont certainement les œuvres de Duparc les plus fréquentées. Les versions discographiques se succèdent sans pour autant se ressembler. Hugues Cuenod, François le Roux, Gérard Sousay et Jean Passe sans compter les chanteuses ; chacun-chacune se les appropriant à sa façon, y posant son timbre et y dévoilant sa sensibilité. Nouveau venu, le québecois Marc Boucher dont l’enregistrement en 2006 des mélodies de Théodore Dubois avait reçu éloges et récompenses, tente le challenge. C’est de fait un périlleux parcours d’affronter ce collier de perles sertis des plus prestigieux bijoux (Textes et musique). Pour les deux protagonistes, chanteur et pianiste, il s’agit surtout de s’écouter. Dès la "Chanson Triste" introductive, ils cheminent fort lentement au rythme de la prosodie. C’est très articulé, déclamé, chuchoté quand il faut, le chanteur maîtrise son timbre de façon remarquable. Tout comme il instille du sens et de la sensualité dans chaque poésie. Splendides "Extase" et "Sérénade" au bord de l’épectase. Olivier Godin fait plus que l’accompagner, il l’étreint. Et ces deux-là entament une danse mélancolique qui semble infinie mais qui avorte subitement avec un Galop palpitant. La voix enfle alors comme exhaustée, rompue par les accords plaqués du pianiste qui sonnent le glas. Deux chansons convoquent la soprano Anne Saint-Denis. Une belle voix certes mais dépourvue d’incarnation. Un très beau disque. (Jérôme Angouillant)  Une « union parfaite de la mélodie et des paroles », cette phrase résume parfaitement la musique de Henri Duparc. Sur des textes de Beaudelaire, de Sully ou encore de Téophile Gautier, la musique mélancolique de Duparc traduit la fêlure d’une période, le début du XXème siècle. Ces 17 mélodies sont l’une des rares traces laissées par ce brillant compositeur, qui a hélas brulé la plupart de ses manuscrits.
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