Gaetano Donizetti (1797-1848)
Poliuto, opéra en 3 actes

Michael Fabiano
Ana Maria Martinez
Igor Golovatenko
Matthew Rose
Timothy Robinson
Emanuele D'Aguanno
Chœur du festival de Glyndebourne
London Philharmonic Orchestra
Enrique Mazzola, direction
Mariame Clément, mise en scène

Riche idée de monter "Poliuto" jamais produit du vivant de Donizetti et jamais monté dans sa version de 1838 depuis plus de cent ans ! La mise en scène de Mariame Clément illustre parfaitement le climat oppressant du livret. Transportés sous une dictature fasciste anonyme, nous suivons l’action grâce aux mouvements élégants, sobres et silencieux de grands panneaux se reconfigurant à l’envie où sont projetées des images tirées de l’inquiétante histoire des dernières décennies. Des costumes typés et sobrement chics permettent d’identifier aisément les personnages du drame sur fond de lutte entre pouvoir totalitaire, religion opprimée et amours impossibles. Il faut un trio de chanteurs de premier plan pour affronter arias et cavatines redoutables, capables de moduler, nuancer ou exploser en couvrant toutes leurs tessitures. Un piège dont se sortent superbement le ténor Fabiano au timbre pur, la mezzo Martinez éblouissante et le baryton Golovatenko aussi dramatique qu’émouvant. Une véritable leçon de chant même pour les plus petits rôles doublée d’un travail d’acteurs et de jeux de scène éblouissants. La direction irréprochable de Mazzola combinée à une captation vidéo soignée font de ce DVD un véritable enchantement ! (Thierry Jacques Collet)

Glyndebourne has brought to light a long-overlooked winner in Donizetti’s Poliuto, delivering ‘a superb musical performance’ (The Telegraph) offering ‘lucent accounts of the principal roles and an incandescent London Philharmonic Orchestra, under Enrique Mazzola’ (New York Times). This first-ever professional UK staging of the story of third-century Armenian martyr St Polyeuctus features a ‘trio of world-class young singers’ with Beverly Sills and Richard Tucker-awardwinning Fabiano displaying a ‘thrilling, vibrant tone’ in the title role, Martínez providing Paolina with ‘pinging coloratura’ and Golovatenko giving a ‘radiant-toned’ voice to Severo.