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Carlos Guastavino : Cycle de mélodies. Calandra, Madrigal.
Format : 1 CD
Durée totale : 00:57:37

Enregistrement : 14-16/03/2018
Lieu : Lugano
Pays : Suisse
Prise de son : Stereo

Label : Brilliant Classics
Référence : BRIL95798
EAN : 5028421957982
Code Prix : DM011A

Année d'édition : 2020
Date de sortie : 02/09/2020

Genre : Classique
Carlos Guastavino (1912-2000)
"Flores Argentinas", cycle de mélodies sur des poèmes de L. Benaros
Cortareda, plumerito
El clavel del aire blanco
Campanilla, A donde vas?
El vinagrillo morado
Que linda la madreselva!
Las flores del machachin
Las achiras coloradas
Jazmin del pais, Que lindo!
Aromito, flor de tusca
La flor del aguapé
Ay, aljaba, flor de chilco
Ceibo, ceibo zuinandi
"La rosa y el sauce", d'après un poème de F. Silva
"Elegia para un gorrion", d'après un poème de A. Garcia
"Se equivoco la paloma", d'après un poème de R. Alberti
"Siete canciones sobre poesias de Rafael Alberti"
Jardin de amores
A volar!
Nana del nino malo
La novia
Georgrafia fisica
Al punete de la golondrina!
Elegia
"El sampedrino", d'après un poème de L. Benaros

Letizia Calandra, soprano
Marcos Madrigal, piano

Les argentins ne sont pourtant pas des lusitaniens, mais le beau cycle tranquille à force de nostalgie que Carlos Guastavino écrivit en 1969 sur des poèmes de Leon Benaros est merveilleux de poésie discrète même lorsqu’il s’anime d’un sourire dansant. La délicatesse des traits, la simplicité du chant, tout aussi fausses que celles du piano, cachent l’art par l’art et laissent transparaitre avec des finesses subtiles les inspirations populaires. Une romance toute simple comme La rosa y el sauce semble remonter jusqu’aux chansons séfarades, tout un imaginaire de la très ancienne Espagne s’y infuse (et même avec des éléments du langage de Granados que Guastavino y assimile). Les poèmes de Rafael Alberti inspirent une dimension narrative supplémentaire qui donne au recueil de 1946 une nostalgie diffuse jusque dans les mélodies les plus brillantes, typique de la veine de jeunesse de Guastavino où l’écriture pianistique est plus alerte, plus savante, où la voix se pare d’ornements qui font penser au style si coloré que Joaquin Rodrigo mettait en œuvre de l’autre coté de l’atlantique. L’album est merveilleux jusque dans sa coda amère, la grande plainte d’El sampedrino, portée par la voix toute simple de Letizia Calandra si fruitée, et par ce piano sans marteau de Marcos Madrigal, timbres souples, couleurs feutrées, pour une petite heure de rêve éveillé. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

The Argentinian composer Carlos Guastavino (1912-2000) was unafraid to distance himself from contemporary modernism. He resolutely followed his own path, leaving experimentation to others, creating a catalogue of over 500 intimate, autobiographical works harking back to the 19th century, many of them for voice and piano. In keeping with the aesthetic of these songs, this album has been given a ‘vintage’ sound quality, evocative of the 45 and 78 rpm records of a bygone era. Guastavino studied chemical engineering in the Argentinian town of Santa Fe, before going to Buenos Aires in 1938, having received a district grant to study music at the National Conservatory. But on arriving there, instead of entering the conservatory, he elected to take private lessons. His earliest published songs date from around this time, and they became taken up by European artists who were entranced by Guastavino’s gift for memorable, singable melody. Concert tours took him across the world, but his music was always flavoured by the sound of his homeland nostalgia for Argentina, its people, and especially its flora and fauna in such works as Flores Argentinas (1969) and Siete Canciones sobre poesías de Rafael Alberti (1946). The intelligence and artistic sensitivity of Cuban pianist Marcos Madrigal and Italian soprano Letizia Calandra, combined with the poetics of Guastavino, make for an album of warmth, tranquillity and delight. Letizia Calandra combines perfect diction with a gift for creating different vocal colours, and a dramatic skill that conveys the theatrical quality of Guastavino’s settings. For his part, Marcos Madrigal is sensitive to all the little nods and winks in Guastavino’s writing, accentuating for example his quotation of instrumental commonplaces of other periods, such as the horn call in ‘Jardín de amores’ (Garden of love), the first of the Alberti songs.

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