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Format : 1 CD Durée totale : 01:06:10
Enregistrement : 11-14/10/2012 Lieu : Colorina Pays : Italie Prise de son : Stereo
Label : Musiques Suisses Référence : MGB6277 EAN : 7613295407701 Code Prix : DM016A
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 04/11/2013
Genre : Classique
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Carlo Donato Cossoni (1623-1700) Il Sacrificio d'Abramo Audite insulae Cur me tenetis Beatus vir Salve Regina Silvarum Beatus vir Super flumina Babylonis
Ensemble Kesselberg Ilze Grudule, violoncelle baroque, lyre de gambe, direction
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Carlo Donato Cossoni est ne le 10 novembre 1623 dans la petite ville de Gravedona, sur les rives du lac de Come, au sein d’une famille musicale. Les etapes les plus importantes de sa vie professionnelle etaient son engagement comme premier organiste a la basilique San Petronio de Bologne, ainsi que son poste de maitre de chapelle a la cathedrale de Milan, qu’il a occupe de 1684 a 1692. Au cours de cette periode, des differends avec l’archeveque Federico Visconti ont conduit finalement a son licenciement. Raison pour laquelle Cossoni est retourne en 1692 dans sa ville natale, ou il a continue a se consacrer a sa production musicale. Quelque 350 de ses œuvres sont connues a ce jour et ont ete preservees. Pour des raisons bien comprehensibles, Cossoni a pris nombre de ses manuscrits avec lui a Gravona, ce qui etait contraire aux habitudes du chapitre cathedral de Milan; a sa mort, il a laisse des manuscrits d’envergure considerable. Parmi ceux-ci figurent les cinq volumes contenant 54 œuvres sacrees qu’il a legues, comme evoque, au monastere apellato della Madonna de Valdo (Notre-Dame des Ermites), l’abbaye d’Einsiedeln; apres la mort du compositeur, survenue en 1700 a Gravedona, ces manuscrits sont parvenus a la bibliotheque du monastere benedictin d’Einsiedeln. Dans le present enregistrement, nous presentons quatre pages vocales virtuoses: Audite Insulae et Beatus vir (ou on releve des elements du stile nuovo, soit du style concertant avec violon et basson obliges), un mini oratorio (Il Sagrifizio d’Abramo) et deux compositions (Beatus vir a 4 et Superflumina Babylonis) dans le vieux style polyphonique. Dans le prelude de la derniere piece, presque en guise de quintessence de cet enregistrement, sont devoilees les sonorites fascinantes de l’orgue italien original; celui-ci constitue le point central du concept sonore de cet enregistrement.
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