Samuel Coleridge-Taylor (1875-1912)
Concerto pour violon en sol mineur, op. 80

Gustav Holst (1874-1934)
Invocation op. 19 n° 2, pour violoncelle et orchestre
Double concerto pour deux violons et orchestre, op. 49
Mouvement lyrique pour alto et petit orchestre

Gerald Finzi (1901-1956)
Introit pour petit orchestre et violon seul, op. 6

William Busch (1901-1945)
Concerto pour violoncelle

Ernest John Moeran (1894-1950)
Concerto pour violon et orchestre

Edmund Rubbra (1901-1986)
Soliloquie pour violoncelle et orchestre, op. 57

Roberto Gerhard (1896-1970)
Concerto pour violon

Peter Racine Fricker (1920-1990)
Concerto pour violon et petit orchestre, op. 11

Dame Elizabeth Maconchy (1907-1994)
Serenata Concertante pour violon et orchestre

David Robert Morgan (1833-1988)
Concerto pour violon et orchestre

Don Banks (1923-1980)
Concerto pour violon et orchestre

Alun Hoddinott (1929-2008)
Nocturnes et Cadenzas pour violoncelle et orchestre, op. 62

Lorraine McAslan, violon
Alexander Baille, violoncelle
Rodney Friend, violon
Emmanuel Hurwitz, violon
Kenneth Silito, violon
Cecil Aronowitz, alto
Raphael Wallfisch, violoncelle
John Georgiadis, violon
Rohan de Saram, violoncelle
Yfrah Neaman, violon
Manoug Parikan, violon
Erich Gruenberg, violon
Moray Welsh, violoncelle
London Philharmonic Orchestra
Nicholas Braithwaite, direction
David Atherton, direction
Sir Adrian Boult, direction
English Chamber Orchestra
Imogen Holst, direction
Royal Philharmonic Orchestra
Vernon Handley, direction
Norman del Mar, direction
London Symphony Orchestra
Vernon Handley, direction
BBC Symphony Orchestra
Colin Davis, direction
Philharmonia Orchestra
Sir Charles Groves, direction

Deux anthologies assez faramineuses, voila ce que Lyrita propose en regroupant des concertos anglais – ou dans l’orbe britannique - du XXe siècle, et parmi les moins courus. Coté cordes, l’éditeur à fouillé plus encore ses archives, alternant les œuvres pour violon avec celles destinées au violoncelle. Quelques classiques n’ont pas pris une ride : le Concerto de Mœran trouve son ton de ballade nordique sous l’archet de John Georgiadis, Lorraine McAslan propose une lecture solairedu Concerto de Samuel Coleridge-Taylor, Manoug Parikian anime la mystérieuse Serenata Concertante d’Elizabeth Maconchy. Deux chefs d’œuvres se détachent : le grand concerto-nocturne que David Morgan écrivit à Prague en 1966, et qui y fut crée, provoquant une stupeur parmi le public tchèque : l’œuvre est de toute beauté, magnifiée ici par Erich Gruenberg alors au sommet de son art, Vernon Handley animant l’orchestre cosmique qui l’entoure. Autre opus essentiel, le Concerto de Roberto Gerhard dirigé avec brio par Colin Davis et porté par l’archet intrépide de Yfrah Neaman, que vous retrouverez également dans les concertos modernistes de Peter Racine Fricker et de Don Banks (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)