Sir Charles Villiers Stanford (1852-1924)
Concerto pour piano n° 2 en do mineur, op. 126

Gerald Finzi (1901-1956)
Eclogue pour piano et orchestre à cordes, op. 10

John Herbert Foulds (1880-1939)
Tryptique dynamique pour piano et orchestre, op. 88

Frank Bridge (1879-1941)
Phantasm, Rhapsodie pour piano et orchestre

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)
Concerto pour piano en do

Alan Rawsthorne (1905-1971)
Concerto pour piano n° 1

Cyril Scott (1879-1970)
Early one morning, poème pour piano et orchestre

John Ireland (1879-1962)
Légende pour piano et orchestre

William Busch (1901-1945)
Concerto pour piano

Ernest John Moeran (1894-1950)
Rhapsodie en fa dièse pour piano et orchestre

Sir Lennox Berkeley (1903-1989)
Concerto pour piano en si bémol, op. 29

Alun Hoddinott (1929-2008)
Concerto pour piano n° 1, op. 19

Malcolm Williamson (1931-)
Concerto pour piano n° 1, op. 19

Malcolm Binns, piano
Peter Katin, piano
Howard Shelley, piano
Peter Wallfisch, piano
John Ogdon, piano
Eric Parkin, piano
John McCabe, piano
David Wilde, piano
Philip Fowke, piano
Malcolm Williamson, piano
Raphael Wallfisch, violoncelle
London Symphony Orchestra
Nicholas Braithwaite, direction
Bernard Herrmann, direction
Sir Adrian Boult, direction
Leonard Dommett, direction
New Philharmonia Orchestra
Vernon Handley, direction
Nicholas Braithwaite, direction
Royal Philharmonic Orchestra
Vernon Handley, direciton
Barry Wordsworth, direction

Deux anthologies assez faramineuses, voila ce que Lyrita propose en regroupant des concertos anglais – ou dans l’orbe britannique - du XXe siècle, et parmi les moins courus. Coté piano, les gravures sont souvent repérées et constituent un ensemble de références indiscutables : Early One Morning de Cyril Scott par John Ogdon sous la baguette de Bernard Herrmann, ou le Concerto motoriste de Vaughan Williams selon Howard Shelley et Vernon Handley ne doivent pourtant pas dissimuler des trésors moins ostentatoires : Phantasm de Bridge, le Dynamic Triptych de Foulds, et le très intriguant Concerto de Lennox Berkeley, autant de partitions qui renouvellent un genre statufié sur le continent. Chef d’œuvre parmi cette anthologie aux styles si divers, le Premier Concerto (1960) d’Alun Hoddinott, réponse sans voile au Deuxième Concerto de Béla Bartók où le piano se confronte frontalement à un ensemble de cuivres et de percussions (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)