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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:54:32
Enregistrement : 13-15/09/2018 Lieu : Vienne Pays : Autriche Prise de son : Stereo
Label : Genuin Référence : GEN20719 EAN : 4260036257199 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 10/03/2021
Genre : Classique
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Maurice Ravel (1875-1937)Poème chorégraphique "La Valse" (version originale pour 2 pianos) Johannes Brahms (1833-1897)Symphonie n° 4 en mi mineur, op. 98 (version originale pour 2 pianos) Duo Stenzl
Hans-Peter Stenzl, piano Volker Stenzl, piano
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 Curieux disque en vérité, dont l’intelligence du programme est minée par la réalisation. Bonne idée en effet d’associer les versions pour deux pianos de la Valse de Ravel et de l’op.98 de Brahms. Les deux œuvres ont été données en avant-première dans cette configuration par les deux compositeurs (Ravel avec Alfredo Casella, Brahms avec Ignaz Brüll), et la mesure ternaire de la Passacaille qui clôt l’op.98 peut faire vaguement écho à la Valse. Ajoutons aussi le jeu de mot (pour mélomanes germanistes) qui fait se refléter dans la marque des deux pianos contemporains de l’œuvre (Ehrbar, 1877) les mots de l’invitation envoyée par Brahms à ses amis pour la première audition (« ehrbare Annäherung »). Certes, mais tout cela ne suffit pas. Si vous avez dans les oreilles la Valse par Argerich et Freire ou l’op.98 dirigé par Carlos Kleiber en 1980, vous n’y retrouverez pas vos petits. Alors que les deux œuvres nécessitent des trésors de coloris et de précision pour rendre perceptible la complexité des formes, la perspective est ici comme écrasée par deux pianistes qui peinent à distinguer lignes, sonorités, rythmes et nuances, ne donnant qu’une pâle idée de la virtuosité des constructions et nous laissant crouler sous un déluge d’informations sonores non hiérarchisées. Dommage, dommage. (Olivier Eterradossi)  Hans-Peter and Volker Stenzl enable us to experience a historic moment in their live recording from the Ehrbar Saal in Vienna. On two original Ehrbar grand pianos, they play Johannes Brahms' original version of his 4th Symphony, as performed in the eponymous hall for friends of the composer in 1885. This testimony to a fading time is accompanied by another work of irreversible finality, Maurice Ravel's tone poem La Valse. Like no other dance, the waltz, which Ravel shatters to bits and Brahms only hints at in finale, defined the 19th century. A quasi volcanic orchestral dance by one of the best piano duos in the world!
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