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Format : 1 CD Digipack Durée totale : 00:57:42
Enregistrement : 1984 Lieu : Dresde Pays : Allemagne Prise de son : Eglise
Label : Berlin Classics Référence : 0300840BC EAN : 0885470008400
Année d'édition : 2016 Date de sortie : 25/11/2016
Genre : Classique
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Hector Berlioz (1803-1868) Symphonie fantastique, op. 14
Dresdner Philharmonie Herbert Kegel, direction
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 Cette Fantastique de 1984 est probablement la plus lente de la discographie. Mais c'est moins dans les relations entre les mouvements que cette distension surprend, que dans le rapport, à l'intérieur d'un mouvement donné, des "séquences" ménagées par le compositeur). Lecture très personnelle, extrêmement analytique - distancée, trop policée. La passion n'apparaît plus vraiment comme l'exacerbation maladive d'une rêverie déjà contaminée par elle. Berlioz est serti dans un écrin où les angles sont arrondis, les fureurs pacifiées. Le parquet du Bal est un peu trop verni et stratifié (dans tous les sens du terme). C'est plus psychédélique que fantastique. La "Scène aux champs" est trop étale, l'on n'y sent pas suffisamment la pulsion qui annonce les orages à venir. Si la "Marche au Supplice" et le "Songe d'une nuit de sabbat" paraissent plus engagés, la compacité et une certaine solennité un peu scolaire des vents font l'effet d'un frein. Pas de visions à la Goya, de sarcasme et de grotesque ici. Le charme poétique reste en quelque sorte encore presque mendelssohnien, ce qui laisse l'auditeur à la fois perplexe et un peu frustré. On sent comme une réticence du chef à s’engager pleinement dans le "programme littéraire" de l’œuvre. Bernstein est autrement plus convaincant dans cette symphonie. (Bertrand Abraham)  The conductor Herbert Kegel had an instinctive flair for unravelling sound to fill space and thus made full use of the exceptional acoustics of the Lukaskirche in Dresden, which became his regular recording studio (for the Eterna label). The challenge there was to achieve a finely balanced fusion of sound and complete audibility in the tutti sections – after all, Herbert Kegel never aspired to the opulence associated with Karajan. One might say that the composition has been put under an acoustic magnifying glass to bring out details that are little appreciated (e.g. secondary parts that are often overlooked). Although Kegel’s finely nuanced style aims to develop contrasts of both sound and dynamics, his agogics never appear arbitrary but always in line with the formal progression of the music. It is clear from the track list that this re-released recording is one of the slowest in his discography, not that this is at all noticeable at any stage of the listening experience: one might say that the composition has been put under an acoustic magnifying glass to bring out details that are little appreciated (e.g. secondary parts that are often overlooked). Although Kegel’s finely nuanced style aims to develop contrasts of both sound and dynamics, his agogics never appear arbitrary but always in line with the formal progression of the music.

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