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Format : 1 CD Durée totale : 01:14:51
Enregistrement : 01/09/2019 Lieu : Baden-Baden Pays : Allemagne Prise de son : Studio / Stereo
Label : AVI Music Référence : AVI8553479 EAN : 4260085534791 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 02/09/2020
Genre : Classique
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) Trio pour clarinette, violoncelle et piano en si majeur, op. 11 Bagatelles, op. 119 (trans. pour clarinette, violoncelle et piano de J. Schöllhorn) Trio pour clarinette, violoncelle et piano en mi bémol majeur, op. 38 (d'après le septuor en mi bémol majeur, op. 20)
Killian Herold, clarinette Peter-Philipp Staemmler, violoncelle Hansjacob Staemmler, piano
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 Au départ, dit la notice, il y a un « concept » : associer une œuvre originale à deux transcriptions, une de l’auteur et une actuelle. La réécriture des Bagatelles pour piano op.119, commandée pour l’occasion, constitue le véritable attrait du disque : comment « ajouter » violoncelle et clarinette à ce cahier d’horlogeries de précision pour piano ? Le travail de Johannes Schöllhorn est remarquable ! Au gré des reprises ou de redistributions astucieuses des voix, c’est une fenêtre qui s’ouvre sur la modernité : la cinglante sicilienne « Risoluto » ou l’énigmatique numéro 7 bénéficient de plus du son un peu sec et très droit de la clarinette de Killian Herold. Ce n’est hélas pas le cas du trio op. 11, où la vitesse et le rythme tiennent lieu de discours, là ou Richard Stolzman, Yo-Yo Ma et E. Ax par exemple usaient d’une incroyable variété d’attaques, sforzando et effets pour développer un véritable dialogue. Ici, le « Gassenhauer » a plutôt des allures de pièce pour kiosque de ville d’eaux. Le septuor (dont Beethoven détestait le succès selon lui immérité mais qu’il prit soin d’arranger lui-même) se sort mieux de ce traitement car on peut choisir d’y entendre ça ou là une intention parodique ou persifleuse du compositeur. Interprétation enjouée mais sonorité d’ensemble plutôt prosaïque : le disque s’écoute avec plaisir mais seules les Bagatelles se sont définitivement imprimées dans ma mémoire. (Olivier Eterradossi)

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