Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano n° 1 en ut majeur, op. 15
Concerto pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 19
Concerto pour piano n° 3 en ut mineur, op. 37
Concerto pour piano n° 4 en sol majeur, op. 58
Concerto pour piano n° 5 en mi bémol majeur, op. 73 "L'Empereur"

Hannes Minnaar, piano
The Netherlands Symphony Orchestra
Jan Willem de Vriend, direction

Tout juste trentenaire, Hannes Minnaar osait enregistrer les Concertos de Beethoven. Historiquement informée, même le grand Steinway de concert fut réglé d’une manière particulière, cette lecture radicale où les cors naturels (si saisissant dans l’Empereur) et les timbales d’époque donnaient le ton d’un orchestre révolutionnaire -Jan Willem de Vriend et sa phalange poursuivront l’aventure dans une intégrale des Symphonies aussi surprenante que méconnue – est d’abord l’œuvre du pianiste. La beauté naturelle de sa sonorité n’est plus à louer, l’élégance déjà capricieuse qu’il met au deux premiers Concertos, cette main gauche hardie, les foucades des finales font entrer tout Beethoven dans un cadre où Mozart aurait pu encore trouver sa place. Le ton change radicalement dans un admirable Troisième Concerto ombreux, dramatique, d’une intensité émotionnelle qui contraste avec la pureté du jeu, l’équilibre des registres, les lignes de chant profuses, la profondeur de la sonorité rappellent le ton héroïque d’un Gilels, d’une Annie Fischer, interprétation majeure où la beauté formelle le dispute à l’espressivo. Cette complétude se retrouvera au long d’un Quatrième Concerto apollinien, solaire, avec pour l’Andante une dimension spirituelle qui souligne l’altitude de ce regard. L’Empereur pourra venir, fabuleux d’élan, d’ampleur, chanté et dansé, un hymne conquérant qui regarde sans ciller les plus grandes versions. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Here is the box containing Beethoven’s five Piano Concertos performed by Hannes Minnaar and The Netherlands Symphony Orchestra under the baton of Jan Willem de Vriend. So far two single volumes had been issued: while the one including Concertos nos. 4 & 5 was acclaimed by Gramophone as: "beginning a Beethoven cycle with the Fourth and Fifth Concertos is a bold move but one that pays off in all sorts of ways", the same magazine welcomed the disc with Concertos nos. 1 & 2 for “its pleasing mix of finesse and drive”. Now the box also offers the so far unissued Concerto no. 3. Despite the very large number of recordings already made of this musical corpus, Minnaar and de Vriend have proved that they have something new and totally their own to say about this collection of masterpieces. And it is indeed the peculiar blend of sheer energy and esprit de finesse that can be identified as the distinctive brand or these recordings.