|
Diapason from February 2014 Review de Paul de Louit Page No. 69
Format : 1 CD Digipack Total Time : 01:14:50
Recording : 17-19/06/2013 Location : Groningue Country : Pays-Bas Sound : Eglise / Stereo
Label : Claves Catalog No. : CLA1314 EAN : 7619931131429
Publishing Year : 2013 Release Date : 17/02/2014
Genre : Classical
|
|
|
Johann Sebastian Bach (1650-1785) Passacaglia con Thema fugatum en do, BWV 582 Herr Jesu, dich zu uns wend, BWV 709 Wo soll ich fliehen hin, BWV 694 Prélude et Fugue en do, BWV 549 Allein zu dir, Herr Jesu Christ, BWV 1100 Partita "O Gott du frommer Gott", BWV 767 Allein Gott in der Höh sei Ehr, BWV 663 Erhalt uns, Herr, bei deinem Wort, BWV 1103 Adagio en bémol, BWV 1017 Fantaisie et Fugue en do, BWV 537 Allegro, Chaconne en sol, BWV 571 Prélude et Fugue, BWV 547
Kei Koito, orgue
|
Ce 4e volume de ce qui est, en fait une anthologie, nous offre un récital très (trop ?) varié : voyage à travers toute la carrière d’organiste de Bach, faisant alterner de petites pièces, des chorals (certains étant extraits du recueil dont ils font partie), des œuvres monumentales, telles la Passacaille et fugue BWV 582, la Partita BWV 767, le Prélude et Fugue BWV 547, et même une transcription, due à l’interprète, d’un mouvement de sonate pour violon et clavecin. L’unité de ce parcours quelque peu éclectique est de l’aveu même de l’organiste d’ordre tonal (beaucoup de pièces sont en ut) et d’ordre théologique (le temps de la Trinité est privilégié). L’art de Kei Koto témoigne d’un sens extraordinaire de la construction. Sur un instrument magnifique servi par une prise de son remarquable, usant d’une palette sonore très large et d’une registration extrêmement contrastée, elle nous propose un Bach d’une totale lisibilité, et déploie un jeu très analytique, extrêmement articulé. Une vision qui pousse jusqu’à la radicalité les acquis de la musicologie baroque. On peut adorer, on peut parfois être agacé par un propos qui privilégie non pas le détail, mais disons, la phrase par rapport au discours. La démonstration est en tout cas magistrale. (Bertrand Abraham)
|
. |
|
|
|