L’intégrale des trois quatuors à cordes du génial « Mozart espagnol », Juan Crisostomo de Arriaga, qui en écrivit le premier à l’âge de 9 ans et le troisième à 17, en 1824, data à laquelle ces œuvres furent publiées à Paris, avant que la tuberculose ne l’emporte deux ans plus tard.  Juan, Crisóstomo, Jacobo, Antonio d'Arriaga est un violoniste et compositeur espagnol. Il est né le 27 janvier 1806 à Bilbao, en terre basque, et décédé de tuberculose le 17 janvier 1826 à Paris, 10 jours avant son vingtième anniversaire. Cinquante ans jour pour jour après la naissance de Johannes Chrysostomes Wolfgangus Théophilus Mozart (27 janvier 1756 à 20 heures à Salzbourg), Juan Simon, organiste de renom, souhaite donner à son fils l'équivalent espagnol des deux premiers prénoms de Mozart, ce qui le fera appeler le Mozart espagnol. Son père décide d'envoyer son fils au Conservatoire de Paris. Il y reçoit l'enseignement de Pierre Baillot pour le violon et de François-Joseph Fétis pour l'harmonie et le contrepoint. En 1823, il est nommé assistant de Fétis dans les classes d'harmonie et de composition. Durant son séjour à Paris, il compose des œuvres dramatiques, quelques pièces liturgiques dont une fugue à huit voix sur Et vitam venturi dont la partition est perdue et que Luigi Cherubini, directeur du Conservatoire, considère en 1822 comme un chef-d'œuvre. Il écrit également une étonnante symphonie en ré mineur dont l'argument principal est la tonique mineure et trois quatuors à cordes qui font preuve d'une influence schubertienne, publiés à Paris en 1824.

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