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Andris Nelsons dirige Tchaikovski, Strauss, Stravinski et Chostakovitch.
5 de Classica
Classica de septembre 2020
Critique de Jérémie Cahen
Page n° 89
Format : 9 CD Digibox
Durée totale : 10:03:15

Enregistrement : 2008-2013
Lieu : Birmingham
Pays : Royaume-Uni
Prise de son : Stereo

Label : Orfeo
Référence : C987199
EAN : 4011790987927
Code Prix : DM069

Année d'édition : 2019
Date de sortie : 27/11/2019

Genre : Classique
Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Francesca da Rimini, op. 32
Symphonie n° 4 en fa mineur, op. 36
Symphonie n° 5 en mi mineur, op. 64
Symphonie n° 6 en si mineur, op. 74 "Pathétique"
Symphonie Manfred en si mineur, op. 58
Marche slave, op. 31
Ouverture "Hamlet", op. 67
Fantaisie-Ouverture "Roméo & Juliette"

Richard Strauss (1864-1949)
Une symphonie alpestre, op. 64
Danse des sept voiles, extrait de "Salome", op. 54
Also sprach Zarathustra, op. 30
Don Juan, op. 20
Till Eulenspiegel's Merry Pranks, op. 28
Der Rosenkavalier, Suite, op. 59
Ein Heldenleben, op. 40

Igor Stravinski (1882-1971)
L'oiseau de Feu
Symphony of Psalms

Dimitri Chostakovitch (1906-1975)
Symphonie n° 7 en do majeur, op. 60 "Leningrad"

City of Birmingham Symphony Orchestra
Andris Nelsons, direction

Au courant des années 2000 l’apparition de la haute stature d’Andris Nelsons sur les podiums des orchestres occidentaux produisit une sorte de stupeur : cette battue si peu conventionnelle (capable même de perdre parfois les orchestres, je l’ai vu faire ainsi lors d’un "Tristan et Isolde" en concert au Théâtre des Champs-Elysées) obtenait une sonorité unique, chaude, profonde, ample, emportée par un lyrisme ombrageux. Certainement ce jeune Dieu avait dans son pédigrée cette fusion singulière de rigueur pétersbourgeois et de poésie slave qui avait déjà fait l’art de Mariss Jansons si pénétrant. Recevant ce coffret réunissant tous les disques qu’Orfeo - l’éditeur munichois avait eu le nez creux - lui aura fait enregistrer avec l’Orchestre Symphonique de Birmingham (Sinon "Suor Angelica", Puccini est un des secrets de l’art d’Andris Nelsons) – comment pourrais-je ne pas souligner les concordances entre l’art de celui qui vient de nous quitter et du jeune letton qui vient de diriger les Wiener Philharmoniker pour son premier Concert du Nouvel an. À Birmingham, Andris Nelsons trouva un orchestre à la mesure de son art si singulier. Les musiciens durent se faire à sa gestique inconventionnelle, surtout au sortir des règnes si clairs de Simon Rattle et de Sakari Oramo : Nelsons venait absolument d’une autre planète. Comme Mariss Jansons l’avait fait à Oslo, il entama son parcours discographique avec les symphonies de Tchaïkovski, en restant aux trois dernières dirigées au cordeau, avec un son fulgurant, des percussions aux couleurs de plomb fondu, quelque chose d’absolument mravinskien, optique qui dans la Pathétique changeait résolument d’horizon : cet orchestre de cendre n’annonçait-il pas les désillusions de l’univers de Chostakovitch ? Nelson poursuivit chez Tchaïkovski avec un "Manfred" d’anthologie, au ton romanesque, aux effets saisissants : littéralement son orchestre parle. Un admirable trio de disques consacrés à Richard Strauss confirmait ce génie de la narration, Ainsi parla Zarathoustra plus méditatif que démonstratif, Symphonie Alpestre d’une précision absolue qui rappelle ce précepte de Strauss : « la musique doit pouvoir décrire une brosse à dents », Heldenleben d’une violence sourde que contrebalançait sur le même album une Suite du Rosenkavalier d’un charme grisant. Mais le plus beau de l’ensemble Strauss reste pourtant "Till Eulenspiegel" et "Don Juan", incroyables de drive, d’une vitalité folle qui sait aussi rêver. Un Oiseau de feu très conte noir suivra, complété par une Symphonie de Psaumes orante, un vrai rituel quasi abstrait, indiquant que le jeune-homme était également chez lui dans chacun de ses deux visages de Stravinski, à l’exorde viendra une Symphonie Leningrad d’une tension mortifère, prélude à l’intégrale bostonienne aujourd’hui en cours chez Deutsche Grammophon. Ces captations de concert ne cesseront de faire sens, elles sont l’alpha de l’art de ce génie de la direction d’orchestre que le XXIe Siècle attendait. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Ce coffret réunit une partie des enregistrements réalisés par le chef Letton à la tête de la formation anglaise dont il fut le directeur musical dès 2008. Un parcours sans faute – après celui de Rattle quelques années plus tôt – et qui subjugua à ce point la critique que Nelsons fut considéré comme un artiste promis à un avenir exceptionnel. Les grands cycles qu’il grava (Tchaïkovski, Strauss et Stravinski) représentent la quintessence de la virtuosité pour un orchestre. Il y déploie une énergie prodigieuse, évitant tous les pièges des effets faciles. La tenue des cuivres et des percussions, la franchise des dynamiques, la détestation de tout exhibitionnisme sont à mettre au crédit du chef, y compris dans la Symphonie “Leningrad”. Il utilise le minimum de rubato notamment dans Strauss au risque d’enfermer sa lecture dans une sonorité froide et terne. On admire l’extraordinaire efficacité de sa direction. Trop, peut-être dans la Suite du Chevalier à la rose, si peu viennoise. C’est en concert que Nelsons convainc le plus aisément en raison de la spontanéité de sa direction. Ses Tchaïkovski sont intelligemment portés par un souffle, une rapidité fulgurante des changements de climats qui compense une qualité assez banale des pupitres. Banale au sens où l’on dispose dans ces œuvres du très grand répertoire, d’une prodigieuse discographie. Andris Nelsons impose une sobriété guère enivrante, quêtant peut-être un idéal de clarté, de pureté, multipliant ainsi les intentions, massif et explosif, puis chambriste et austère quelques mesures plus loin, prenant des risques incessants. Sa Symphonie Alpestre de Strauss, la Symphonie de Psaumes de Stravinski, Roméo et Juliette de Tchaïkovski sont ainsi bâtis, avec une audace qui surprend et séduit. C’est dans ces disques que le “phénomène” Andris Nelsons est apparu. (Jean Dandrésy)

Andris Nelsons, today simultaneously Principal Conductor of the Boston Symphony Orchestra and the Leipzig Gewandhaus Orchestra, was discovered by Orfeo for the CD. Christiane Delank, the long-standing artistic director of the label had taken him on to conduct the Bavarian Radio Symphony Orchestra in the recordings of the two violin concertos by Dmitri Shostakovich with Arabella Steinbacher and realized that in him one of the great conductors of his generation was maturing, a development that took place at breath-taking pace. When he was entrusted with conducting the City of Birmingham Symphony Orchestra, she won him over for the ambitious projects of a complete recording of the symphonies by Tchaikovsky (the first three symphonies were recorded, but no longer released following Nelsons’ departure to Boston) together with symphonic poems and other orchestral works by Richard Strauss and works by Stravinsky and Shostakovich. So, Orfeo had the privilege of documenting on CD the Birmingham period, the first major international stage in Andris Nelsons’ career.

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