Voici le premier enregistrement mondial des deux symphonies de Joseph Wölfl, considéré à l’époque comme « le rival de Beethoven », élève de Leopold Mozart puis de Wolfgang Amadeus même, ainsi que de Michael Haydn, frère de Joseph Haydn. / Ecrites par une étrange coïncidence dans les mêmes tonalités et cataloguées sous les mêmes opus que les deux célèbres dernières symphonies de Mozart ! / L’histoire de la musique du 18e siècle est remplie de contes sur quelques duels artistiques légendaires : Johann Sebastian Bach et Louis Marchand, Wolfgang Amadeus Mozart et Muzio Clementi… Quant à Ludwig van Beethoven, il avait plein d’éminents rivaux à Vienne. L’un d’eux était le compositeur et pianiste Joseph Wölfl (1773-1812) qui est resté dans l’histoire de la musique comme « Le rival de Beethoven » !  Né à Salzburg, alors que Mozart y vivait encore, élève de Leopold Mozart et Michael Haydn, père d’un génie et frère d’un autre, puis élève de Mozart même à Vienne en 1790. La liste de ses compositions inclus sept opéras, deux ballets, sept concertos pour piano et orchestre, beaucoup de musique de chambre et des sonates, une « Méthode de pianoforte », des mélodies, des danses, etc. / Comme tous ses confrères de l’époque classique, Wölfl s’est, lui aussi, intéressé au genre de la symphonie. En contraste avec Beethoven, Wölfl n’invente aucune nouvelle technique radicale. Il utilise plutôt avec maestria les techniques existantes, mais paradoxalement, sans que ceci soit perçu comme un conventionnalisme ennuyant. De ses trois symphonies, seulement les deux premières ont été préservées jusqu’à nos jours. Une étrange coïncidence fait que sa première symphonie en sol mineur soit cataloguée sous l’opus 40 et la deuxième en do majeur sous l’opus 41 : les mêmes tonalités et les mêmes opus que les deux dernières symphonies de Mozart. Un pur hasard, en effet, étant donné que l’œuvre de Mozart a été catalogué par Köchel seulement en 1862, plus de 70 ans après la mort du compositeur ! Sans doute, de nombreux traits de cette musique peuvent rappeler Mozart, Haydn et Beethoven. Toutefois, en écoutant la musique de Wölfl, l’envie de comparer sa musique à un autre compositeur, disparaît soudainement.

|