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Format : 1 CD Durée totale : 00:53:15
Enregistrement : 13-14/07/1994 Lieu : Leominster Pays : Royaume-Uni Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Nimbus Référence : NI5364 EAN : 0710357536427
Année d'édition : 2004 Date de sortie : 03/10/2011
Genre : Classique
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William WaltonA Litany, Drop Drop Slow Tears Missa Brevis Set Me As A Seal Upon Thine Heart Antiphone Chichester Service Magnificat Nunc Dimittis Jubilate Deo Make We Joy Now In This Fest All This Time What Cheer? Where Does The Uttered Music Go? The Twelve King Herod And The Cock Chœur de la Christ Church Cathedral d'Oxford Stephen Darlington, direction
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 Programme atypique que ces pièces pour chœur de William Walton, ancien petit chanteur au Christ Church et qui n’a pas oublié la tradition de la manécanterie comme nombre de compositeurs anglo-saxons. Cette musique s’inscrit tellement dans le lignée des œuvres pour chœur de l’époque des Vaughan Williams, Howells ou Elgar qu’il est difficile d’y déceler la pâte de l’auteur du Balthazzar Feast et du concerto pour alto. La charmante « Litany » qui ouvre le disque est l’œuvre d’un garçon de 15 ans, c’est une cantilène composée de manière très sûre. La messe ne s’éloigne pas des canons de ce type d’œuvre chorale. Présence du soutien harmonique de l’orgue qui précède l’entrée des voix ou qui gronde dans les passages tumultueux. Le dialogue chœur soliste donne lieu à plusieurs récitatifs du treble. Musique très formelle, narrative et adaptée à la liturgie. L’interprétation du Christ Church Cathédral Choir bute quelquefois sur l’expressivité limitée des garçons. Ces derniers, souvent mis à contribution sont quelquefois à la peine, légers problèmes de justesse (plage 15). C’est la longue pièce, sorte de cantate miniature, « The Twelve » (écrite en 1965) d’après un poème épique d’Auden qui fait tout l’intérêt du disque. Elle captive par ses contrastes expressifs, ses oppositions d’ambiances, sa progression dramatique qui laisse se déployer l’éventail du chœur en confiant une partie soliste à chaque registre, et se termine par une belle et vigoureuse fugue. Walton jugea la fusion entre musique et texte si réussie qu’il en fit par la suite une transcription orchestrale. (Jérôme Angouillant)

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