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Format : 1 CD Digipack
Label : Berlin Classics Référence : 0301212BC EAN : 0885470012124
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 01/05/2020
Genre : Classique
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Marin Marais (1656-1728) Grand Ballet, n° 13 extrait de "Pièces de viole, livre III" (trans. pour 2 violoncelles Les voix humaines, n° 63 extrait de "Pièces de viole, livre II" (trans. pour 2 violoncelles)Claude Debussy (1862-1918) Sonate pour violoncelle et piano, L. 135 Intermezzo, L. 26 n° 1 Clair de lune, Suite bergamasque, L. 75 n° 3 (trans. pour violoncelle et guitare) Pantomime, L. 31 (trans. pour violoncelle et piano) Les angélus, L. 76 (trans. pour violoncelle et guitare) Beau soir, L. 6 (trans. pour violoncelle et piano)Nadia Boulanger (1887-1979) Trois pièces pour violoncelle et pianoLili Boulanger (1893-1918) Nocturne, n° 1 extrait de "Deux pièces pour violon et piano " (trans. pour violoncelle et piano)Igor Stravinski (1882-1971) Elegy (trans. pour violoncelle seul)Olivier Messiaen (1908-1992) L'eau, n° 2 extrait de "Fête des belles eaux" (trans. pour violoncelle et harmonium)
Isang Enders, violoncelle Sean Shibe, guitare Mischa Meyer, violoncelle Sunwook Kim, piano Joachim Enders, harmonium
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 Ce pourrait être d’abord un disque Debussy, avec une Sonate atmosphérique, plus rêveuse que fantasque où le piano de luxe de Sunwook Kim met une science de paysages : l’archet d’Isang Enders n’a plus qu’à s’alanguir. Quel érotisme dans l’ultime enlacement avant que la fusée des dernières mesures n’éclate ! A cette Sonate qui en déconcertera plus d’un, le nouveau petit prince du violoncelle ajoute six pièces brèves, mélodies transcrites où il n’est jamais très loin de la sensibilité des poèmes, mais on peut aussi songer que les quatre pièces de sœurs Boulanger sont aussi debussystes que fauréennes et vraiment quelle beauté que le Moderato de Nadia surtout joué ainsi, étreint de pianssimos ! Et si demain justement ils nous offraient ensemble les deux Sonates de Gabriel Fauré ? Mais le disque va de Marin Marais, du plus brillant au plus secret, jusqu’à la rare « Eau » de La Fête des belles eaux où son frère Joachim évoque l’onde martenot de son harmonium, et c’est la guitare de Sean Shibe qui viendra faire sonner le carillon obstiné de l’Angélus. Album poétique, n’est-il pas l’autoportrait de ce violoncelliste qui semble venu d’une autre planète ? (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

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