Thomas Larcher (1963-)
Dac Jagdegewehr, opéra en 3 actes (The Hunting Gun)

Sarah Aristidou (Shako)
Giulia Peri (Midori)
Olivia Vermeulen (Saiko)
Robin Tristschler (The Poet)
Andrè Schuen (Josuke Misugi)
Schola Heidelberg
Walter Nussbaum, direction
Ensemble Modern
Michael Boder, direction
Karl Markovics, mise en scène
Katharina Wöppermann, scénographie, costumes
Bernd Pukrabek, lumières

Trois voix féminines - sa femme Midori, son amante Saiko et Shoko, la fille de celle-ci - s’adressent à Misugi, un chasseur : au long de chacune de leurs lettres, l’amour tu et défendu (ainsi que ses conséquences psychologiques) révèle une de ses facettes, la vie de l’homme (ses détours et circonvolutions) se dévoile. La nouvelle du Japonais Yasushi Inoue, Le Fusil de Chasse (1949), qui l’a fait connaître en dehors de son pays, inspire à l’Autrichien Thomas Larcher (1963-) son premier opéra, une histoire d’amour et d’adultère, de mensonges au long cours, de tromperie et de déloyauté, une histoire qui pointe la solitude de la condition humaine. C’est le poète qui raconte, lui qui a reçu de Misugi ces trois lettres de femmes. Avare en grands effets et gestes théâtraux, Karl Markovics, acteur et réalisateur au cinéma, signe, pour cette première expérience à l’opéra, une mise en scène caractérisée par de fréquents sauts dans le temps : sans excès dramatiques, même si « cela bouillonne sous la surface calme et froide comme un volcan sous l’océan Arctique ». (Bernard Vincken)

"Great moments: world premiere of Thomas Larcher's opera ’Das Jagdgewehr’ at the Bregenz Festival.“ (Wiener Zeitung) Thomas Larcher has adapted Yasushi Inoue’s best-seller The Hunting Gun for his first opera, with a libretto by Austrian Book Prize winner Friederike Gösweiner. Austrian actor and film director Karl Markovics made his debut as stage director for an opera. The story tells of three women, who speak in three letters addressed to the same man, a hunter – his wife, his lover and his lover’s daughter. As the women react to the revelation of illicit love, the hunter’s life is laid bare. “The Austrian composer’s first opera is inventive” (The Times), “a clear, powerful text, some striking imagery and a luminous score of great beauty and originality ensure this opera’s success.“ (The Observer)