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Format : 2 CD Total Time : 02:35:13
Recording : 17/08/2004 Location : Salzbourg Country : Autriche Sound : Live / Stereo
Label : Orfeo Catalog No. : C656052 EAN : 4011790656229 Price Code : DM019A
Publishing Year : 2005 Release Date : 09/04/2025
Genre : Classical
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Antonin Dvorák (1841-1904) Quatre Lieder, op. 2 Abendlieder, op. 3 Deux Lieder, op. 82 Mélodies tsiganes, op. 55 Pièces bibliques, op. 99 Duos moraves, op. 32 Edvard Grieg (1843-1907) Zur Rosenzeit Ein TraumJohannes Brahms (1833-1897) Die Mainacht Von ewiger Liebe 4 Chants sérieux, op. 121Arthur Farwell (1872-1952) Trois chansons indiennes, op. 32Charles Wakefield Cadman (1881-1946) Deux chansons indiennes, op. 45Edward Macdowell (1860-1908) The Sea, op. 47Charles Ives (1874-1954) Songs my mother taught meGustav Mahler (1860-1911) Urlicht
Thomas Hampson, baryton Barbara Bonney, soprano Michelle Breedt, mezzo-soprano Georg Zeppenfeld, basse
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 Salzburg, été 2004. La carrière de Thomas Hampson est déjà bien lancée. Il se pourrait se contenter de triompher dans les grands cycles de Schubert et Schumann, mais c’est le centenaire de Dvorak, et l’artiste américain convoque quelques amis pour un récital de près de 3 heures, consacré au compositeur bohémien et à ses contemporains. Première partie : Dvorak et son temps. Michelle Breedt joue de toutes les ressources de son somptueux mezzo pour rendre justice au modeste opus 2. Barbara Bonney dans son bel automne excelle dans les demi-teintes de "Mainacht" et les élans de "Von ewiger Liebe". Hampson déchaîne dans l’opus 55 ses fabuleux moyens, jusqu’à en faire une scène d’opéra, qui contraste avec les charmants duos de l’opus 52. Dans la seconde partie, Dvorak et le nouveau monde, le rapprochement avec les compositeurs américains, que se réserve notre hôte, est moins convaincant : même exilé, Dvorak ne nous parle que de son pays natal. Sommet de la soirée, le troisième partie, le monde de la foi, où le jeune Georg Zeppenfeld, même s’il a depuis approfondi son art, délivre déjà de monumentaux "Chants Sérieux", convoquant les mânes de Hotter. Hampson conclut avec le dense opus 99 de Dvorak, testament spirituel et musical du compositeur, séparés par un Urlicht, phrasé par Michelle Breedt avec une fraîcheur et une lumière, dignes de l’aube originelle. Un disque magnifique. (Olivier Gutierrez)

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