|
Format : 1 CD Durée totale : 01:07:10
Enregistrement : 01/07/2020 Lieu : Hohenems Pays : Autriche Prise de son : Stereo
Label : AVI Music Référence : AVI8553171 EAN : 4260085531714 Code Prix : DM021A
Année d'édition : 2021 Date de sortie : 07/04/2021
Genre : Classique
|
|
 |
Richard Strauss (1864-1949) "Die erwachte Rose", AV 66 "Du meines Herzens Krönelein", op. 21 n° 2 "Schlagende Herzen", op. 29 n° 2 "Ich schwebe", op. 48 n° 2 "Leises Lied", op. 39 n° 1 "Hat gesagt, bleibt's nicht dabei", op. 36 n° 2 "Glückes genug", op. 37 n° 1Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) "Abendempfindung", K 523 "Lied der Feiheit", K 506 "Die Zufriedenheit", K 473 "Warnung", K 433 "Das Veilchen", K 476 "Das Lied der Trennung", K 519Franz Schubert (1797-1828) "Luisens Antwort", D 319 "Suleika I", D 720 "Suleika II", D 717 "An die Nachtigall", D 497 "Die junge Nonne", D 828 "Verklärung", D 59 Lied des florio", D 857 n° 2 "Alles um Liebe", D 241
Katharina Konradi, soprano Daniel Heide, piano
|
 
 Sept Lieder de Richard Strauss pour ouvrir l’album : je reconnais bien là les affinités électives de Katharina Konradi avec l’auteur du Rosenkavalier ! Celle qui est la nouvelle Sophie de Munich a la voix idéale pour Schlagende Herzen, pour Hat gesagt bleibt nicht dabei, soprano légère, mais avec du caractère, une gourmandise pour les mots, un brio dans le timbre, et avec cela assez artiste pour faire passer l’émotion avant la perfection : Die erwachte Rose, merveille trop peu courue, le proclame d’emblée. Le bouquet des Mozart cumule les charmes, montre la finesse de l’interprète qui ne surjoue pas la mélancolie d’Abendempfindung et donne au Lied der Trennung une vraie éloquence. La profondeur du texte musical ne l’effraye pas chez Schubert, sa voix a beau être claire comme une source, les ombres ne lui manquent pas, ni le sens du tragique, écoutez Die junge Nonne. Avec le piano poète de Daniel Heide, voici un premier disque qui, refusant la carte de visite, montre cette toute jeune chanteuse lyrique non pas à l’opéra, qui fait déjà sa fortune, mais chez elle au Lied, ce qui vaut un grand coup de chapeau. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)  Katharina Konradi est la première chanteuse d’opéra kirghize à faire une carrière internationale. Membre de la troupe de l’Opéra de Hambourg, elle est distribuée dans les rôles de soprano léger. La séduction du timbre est immédiate, l’émission est saine, le souffle impeccablement contrôlé, le vibrato maîtrisé, de quoi faire d’excellentes Pamina ou Sophie von Faninal. Mais est-ce suffisant pour le Lied ? Il faut faire exister un poème, convoquer un univers l’espace de quelques minutes, et en récital varier les atmosphères. Et c’est là que la soprano atteint ses limites – actuelles, il s’agit du disque carte de visite d’une jeune chanteuse – La diction est déficiente, avec des consonnes sont systématiquement savonnée et un manque de précision des attaques. Dépourvue de mezza voce, Konradi se complaît dans un mezzo forte monochrome, et l’ennui s’installe vite. L’album s’intitule « Liebende », voilà qui n’est pas très évocateur, l’amour étant le thème d’une écrasante majorité de Lieder, la soprano a simplement choisi ses préférés, de là un programme qui évite d’égrener les tubes mais manque de cohérence. Accompagnement très professionnel de Daniel Heide, mais qui ne stimule guère sa partenaire. Katharina Konradi a-t-elle le potentiel d’une grande récitaliste ? Difficile à dire à l’écoute de ce disque inabouti, et trop tôt venu. (Olivier Gutierrez)

|
. |
 |
|
|