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Format : 1 CD Durée totale : 00:58:20
Enregistrement : 2020-2022 Lieu : Sarrebruck Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Rondeau Référence : ROP6241 EAN : 4037408062411 Code Prix : DM017A
Année d'édition : 2023 Date de sortie : 10/05/2023
Genre : Classique
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Richard Strauss (1864-1949)Quatre derniers lieder, op. 150 Frühling September Beim Schlafengehen Im Abendrot Morgen, op. 27/4 An die Nacht, op. 68/1 Ich wollt ein Sträusslein binden, op. 68/2 Die Nacht, op. 10/3 Die Zeitlose, op. 10/7 Allerseelen, op. 10/8 Nachtgang, op. 29/3 Ich trage meine Minne, op. 29/3 Madrigal, op. 15/1 Heimkehr, op. 15/5 Wie sollten wir geheim sie halten, op. 19/4 Ich schwebe, op. 48/2 Winterweihe, op. 48/4 (Arr. pour choeur mixte a cappella de C. Gottwald et F. Zimnol) Helmut Winkel, violon KammerChor Saarbrücken Georg Grün, direction
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 « Vous qui entrez ici, abandonnez... » non pas toute espérance, mais tout ce que vous savez ou chérissez de Richard Strauss mélodiste, tant on touche ici aux limites de ce qu’est l’acte de transcrire (« Traduttore, traditore » ?). Considérez plutôt que vous allez entendre des œuvres à part entière, qui rendent hommage aux Lieder du compositeur. Heureusement (si l’on peut dire) le pire est au début. Franz Zimnol, basse du chœur, a revu « Morgen » de l’op. 27 et les « Quatre derniers Lieder » pour un chœur à 16 voix et un violon solo. La ligne mélodique s’éparpille, la méticuleuse alchimie orchestrale est perdue, les nuances sont parfois un peu trop vives, le violon solo bavard n’a que peu à voir avec son parent straussien plus éthéré. Je passe mon tour. Dans tout ce qui vient ensuite, le travail du musicologue Clytus Gottwald (décédé très récemment) montre beaucoup plus de finesse (dans des constructions à 4, 5, 6 et 8 voix). On est toujours assez loin de l’esprit initial, mais il y a de beaux moments. Le chœur, lui, est digne d’éloges : les textures, les pianissimos… Peut-être la prise de son met-elle trop en avant ses sopranos. Mes moments préférés : « Ich wollt ein Sträußlein binden » de l’op. 68, « Allerseelen » de l’op. 10, « Nachtgang » de l’op. 29 avec son harmonie difficile, et « Heimkehr » de l’op. 15. Pas forcément un disque pour les straussiens, mais les chefs de chœur curieux et un peu téméraires devraient y trouver un répertoire à explorer. (Olivier Eterradossi)  For the first time ever, Richard Strauss’ songs can be heard in an arranged version for choir or choir and violin. Compiled from different opuses, including Vier letzte Lieder op. 150, the KammerChor Saarbrücken and their conductor Georg Grün present several famous songs in a new guise. Franz Zimnol’s and Clytus Gottwald’s transcriptions approach Strauss’ compositions in different ways, all of them providing new listening impressions as well as perspectives on the original.
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