Richard Strauss (1864-1949)
Le Chevalier à la rose (Der Rosenkavalier), opéra en 3 actes

Ingeborg Zobel, soprano (La Maréchale)
Theo Adam, baryton-basse (Le Baron Ochs auf Lechernau)
Ute Trekel-Burckhardt, mezzo-soprano (Octavian)
Rolf Haunstein, baryton (Faninal)
Barbara Hoene, soprano (Sophie)
Eleonore Elstermann, soprano (Marianne)
Karl-Friedrich Holzke, ténor (Valzacchi)
Ilse Ludwig, contralto (Annina)
Klaus König, ténor (Un chanteur)
Rolf Wollrad, basse (e commissaire de police)
Karl-Heinz Koch, ténor (Le majordome de la Maréchale)
Günther Neef, ténor (Le majordome de Faninal)
Günter Dresler, basse (Le notaire)
Armin Ude, ténor (L'aubergiste)
Orchestra e Coro del Teatro La Fenice
Siegfried Kurz, direction

15 juin 1982, la troupe de l’Opéra de Dresde investi la Fenice avec une distribution maison hélas au creux de la vague. Trop ample et avare de double-sens, la Maréchale d’Ingeborg Zobel, plus connue pour ses emplois wagnériens, trémulant et incertain l’Octavian d’Ute Trekel-Burckhardt, d’entre les trois gosiers féminins on ne sauvera que la Sophie dardée, mais trop oie blanche quand même, de Barbara Hoene, et chez les hommes Theo Adam qui reprenait son Ochs sans façon, débonnaire, suprêmement bien chanté, pas assez basse lyrique diront certains. La soirée vaut d’abord pour la version réduite concoctée par Richard Strauss (celle-là même qu’on peut aussi entendre dans les Rosenkavalier captés dans l’ancienne salle de Glyndebourne), dirigée avec entrain par Siegfried Kurz sans crainte d’un faux pas : les solistes de la Staatskapelle sont irréprochables, et font entendre bien des choses que le grand orchestre masque. Ecoutez aussi comment la troupe anime chaque acte d’une série de trognes vertigineuse avec un brio certain. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Richard Strauss’s Il Cavaliere della Rosa is a richly layered blend of romance, nostalgia, and bittersweet humor, presented here in a carefully curated 2-CD edition. At its heart lies the graceful story of the Marschallin, her young lover Octavian, and the delicate passage of time and love. This recording captures the opera’s most memorable highlights, including the opulent Act I monologue, the comic intrigue of Act II, and the sublime final trio. A refined collector’s edition and an ideal introduction to Strauss’s lyrical sophistication, this set offers emotional depth with a touch of Viennese elegance.