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Sergio Fiorentino Live in USA, 1996-1998.
Choc de Classica
Classica de avril 2021
Critique de Jean-Charles Hoffelé
Page n° 107
Format : 9 CD Digibox
Durée totale : 11:13:02

Enregistrement : 1996-1998
Lieu : Newport/New-York/Boston
Pays : Etats-Unis
Prise de son : Live / Stereo

Label : Rhine Classics
Référence : RH015
EAN : 4713106280158
Code Prix : DM105

Année d'édition : 2021
Date de sortie : 18/09/2023

Genre : Classique
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Prélude et Fugue en mi bémol majeur, BWV 522 (trans. F. Busoni)
Prélude et Fugue en ré majeur, BWV 532 (trans. F. Busoni)

Robert Schumann (1810-1856)
Fantaisie en do majeur, op. 17
Romance en fa dièse mineur, op. 28 n° 2

Franz Liszt (1811-1886)
Paraphrase sur la Valse de l'opéra Faust de Gounod, S 407
Der Müller und der Bach, S 565
Frühlingsglaube, S 558
Trois Etudes de concert, S 144
Rhapsodie hongroise n° 12 en do dièse mineur, S 244

Piotr Ilyitch Tchaikovski (1840-1893)
Valse en la bémol majeur (trans. S. Fiorentino)
Thème et Variations en la mineur
Valse-Caprice en ré majeur, op. 4

Otto Singer II (1863-1931)
Parapharase sur la Valse de l'opéra "Le Chevalier à la Rose" de Strauss

Carl Tausig (1841-1871)
Valse-Caprice n° 2 d'après Johann Strauss II

Leopold Godowsky (1870-1938)
Die Fledermaus, d'après Johann Strauss II

Frédéric Chopin (1810-1849)
Valse n° 1 en mi bémol majeur, op. 18 "Grande valse brillante"
Extraits de "Quatre Préludes", op. 28
n° 15
n° 16
n° 17
n° 23
Valses
n° 1
n° 2
n° 5
n° 6
n° 7
Deux Nocturnes
n° 5
n° 8
Extraits de "Quatre Etudes", op. 10
n° 4
n° 6
n° 8
n° 10
Quatre Mazurkas
n° 5
n° 23
n° 25
n° 32
Polonaise n° 1 en do dièse mineur, op. 26/1
Ballade n° 3 en la bémol majeur, op. 47
Ballade n° 4 en fa mineur, op. 52

César Franck (1822-1890)
Quintette pour piano en fa mineur, CFF 121

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur, op. 16
Bagatelles, op. 126
Sonate pour piano n° 26 en mi bémol majeur, op. 81a "Les Adieux"
Sonate pour piano n° 31 en la bémol majeur, op. 110

Johannes Brahms (1833-1897)
Valses, op. 39

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate pour piano n° 13 en la majeur, D 664, op. posth. 120
Sonate pour piano n° 21 en si bémol majeur, D 960, op. posth.
Moment musical n° 3 en fa mineur, D 780, op. 94
Quatre Impromptus, D 866, op. 90

Alexandre Scriabine (1872-1915)
Sonate pour piano n° 12 en sol dièse mineur, op. 19 "Sonata-Fantasy"

Sergei Rachmaninov (1873-1943)
Sonate pour piano n° 2 en si bémol mineur, op. 36
Vocalise, op. 34 n° 14

Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847)
Romance sans paroles en do majeur, op. 67/4

Moritz Moszkowski (1854-1925)
Etude de virtuosité en fa majeur, op. 72/6
Etincelles, op. 36 n° 6

Isaac Albéniz (1860-1909)
Seguidillas, op. 232 n° 5

Sergio Fiorentino, piano

On sait la carrière à éclipses de Sergio Fiorentino, tardivement renouée, et plus encore magnifiée au long des ultimes années. Ce pianiste racé, qui aurait mérité la renommée d’Arturo Benedetti Michelangeli (lequel l’admirait comme le « seul autre pianiste »), mais n’avait pas de bolides à offrir à l’appétit des journalistes, aura vécu son art dans le secret de son atelier, professeur d’abord depuis que l’univers des concerts et des disques avaient écœuré chez lui une noblesse native renforcée par la certitude que le monde qui l’entourait n’était pas le sien. Les accidents de la vie le forcèrent à ce retrait, mais on vint le chercher, sa légende n’était pas morte, Aldo Ciccolini lorsque je lui demandais sans impertinence un jour chez lui à Asnières qui était le plus grand pianiste italien vivant, me répondit du tac au tac : « Fiorentino ». On vint le chercher, et il revint, pour des disques, pour des concerts, en Europe évidemment, mais aussi loin qu’à Taiwan, son cœur incertain se moquait du stress de l’avion, pourvu qu’au bout du voyage il y eu un concert et surtout un piano. Il aimait les pianos, les voyait comme des paradis. Les Etats-Unis, où il avait joué jeune-homme et contracté un amour déraisonnable du Coca-Cola, l’enchantaient, il avait gardé un souvenir enthousiaste de New York, cette ville qui comme lui ne dormait jamais, et la retrouver pour des récitals durant les trois dernières années de sa vie, lui fut un baume. Un prodigieux concert Chopin à Newport en 1997 le montre d’une fantaisie et d’une élégance folle, ce piano là est d’un autre temps, et c’est un éden. La joie le transfigure comme dans tout ce qu’il égrainera sur des scènes plus ou moins prestigieuses, et sur des pianos qui sont ce qu’ils sont mais ne résistent pas à qui les aime autant. Ecoutez comment il se débrouille de celui de Breakers de Newport, au clavier un peu lourd pour les Métamorphoses symphoniques que Léopold Godowsky fait subir à Johann Strauss l’année suivante pour le récital Chopin il sera mieux réglé). Au long de ses concerts Sergio Fiorentino égrène son répertoire de prédilection, la Deuxième Sonate de Scriabine, des Rachmaninov saturés de couleurs dont une Deuxième Sonate qu’il paysage dans le plus profond de son piano, la Si bémol de Schubert au trille de rossignol (car les rossignols chantent dans le grave), des Valses de Brahms, choisies parce que aimées, et des raretés qui pour lui étaient monnaie courante, comme le Thème et Variations de Tchaikovski, et même comme au débotté, le Quintette avec vents de Beethoven, le Quintette de Franck. Mais ses Adieux et son Opus 110 de Beethoven, sa Fantaisie de Schumann, rappellent qu’il regardait l’essentiel du répertoire de son instrument en n’en sachant tout, et qu’il le jouait ainsi, avant, avec l’élégance d’un prince, de promener ses doigts dans les fantaisies d’ivoire et d’ébène des Valses du Rosenkavalier qu’il s’était arrangé pour lui, en reprenant la transcription de Singer pour la pimenter de personnages. Tout cela est ici, enclos dans cette boite parfaite, patiemment ouvragée par Emilio Pessina, et je l’en remercie. (Discophilia - Artalinna.com) (Jean-Charles Hoffelé)

Sergio Fiorentino was one of the greatest pianists I have ever heard. I realize that this is a big statement, especially since my listening and loving pianists over a period of over half a century. I heard Backhaus, Cherkassky, Kapell, Landowska, Moiseiwitsch, Schnabel and Solomon. I knew Horowitz personally. And I introduced to America in their debut recitals such pianistic luminaries as Bella Davidovich, Andrei Gavrilov, JeanPhilippe Collard, Mikhail Pletnev, Igor Zhukov, Ekaterina Novitskaya, Maria João Pires, Andrea Lucchesini and more than twenty others. I returned to America after absences of many decades such artist as Maria Tipo, Magda Tagliaferro, Dubravka Tomšic, Vlado Perlemuter and Dame Moura Lympany. But it was Sergio Fiorentino’s return after forty odd years of first playing in New York City that brought me the greatest satisfaction and moved me deeply… Sergio was immediately loved by Newport and New York audiences. Critics from Boston and New York wrote that his was a throwback to the golden age of Lhevinne, Godowsky and Rachmaninoff himself. Sergio was generous with his time, his artistry and his concern for others. His fellow artists at the Festival revered him; one seasoned pianist even wanted to travel to Naples for further study with him. He was an impresario’s dream: always playing like a god with no hidden agenda of personal difficulties. His needs were simple: a light meal and a glass of Coke. He was impeccably dressed even though his concert suit spanned the decades. The Festival made him a gift of a new set of tails; he accepted it graciously, and it is now a poignant reminder that he played his very last recital in that new suit. As a matter of fact, the very last piece he played in public was at the Newport Music Festival --- Beethoven’s Sonata Op.26, prophetically containing the “Marcia funebre sulla morte d’un eroe.” For me, Sergio was that “hero”. He will be forever missed and never forgotten.

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