Robert Schumann (1810-1856)
3 Phantasiestucke pour clarinette et piano, op. 73

Niels Wilhelm Gade (1817-1890)
4 Fantasiestucke pour clarinette et piano, op. 43

August Winding (1835-1899)
3 Fantaisies pour clarinette et piano, op. 19

Carl Nielsen (1865-1931)
Fantaisie pour clarinette et piano en sol mineur, FS 3h

Philippe Gaubert (1879-1941)
Fantaisie pour clarinette et piano

Gioacchino Rossini (1792-1868)
Fantaisie pour clarinette et piano en mi bémol majeur

Michiko Suzuki, piano
Andreas Weiss, clarinette

Andreas Weiß et Miciko Suziki nous proposent une anthologie de pièces pour piano et clarinette qui portent toutes le titre de “fantaisie”. Les Fantasiestücke de Schumann datent de 1849, la fameuse “année féconde” qui vit naître tant de chefs-d’œuvre. Un grand élan lyrique les anime et les deux instruments se partagent les rôles dans un dialogue passionné. Dans son sillage, son admirateur et ami, le danois Niels Gade, écrivit aussi ses Fantasiestücke (1864) : l’influence de Schumann y est tempérée par un lyrisme typiquement nordique. A son tour, August Winding, élève de Niels Gade, subit son empreinte dans ses Fantasiestücke de 1872. Héritier des trois précédents, Carl Nielsen commence très tôt à s’éloigner du Romantisme, ses Fantasiestücke sont une œuvre de jeunesse (1881) où se révèle déjà un style très personnel. La dernière Fantaisie nous ramène à Paris en 1911 avec Philippe Gaubert : une pièce bucolique pleine de grâce. -