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Diapason de février 2017 Critique de Michel Stockhem Page n° 94
Format : 1 CD Digipack Durée totale : 01:15:15
Enregistrement : 29-31/10/2012 Lieu : Leipzig Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Genuin Référence : GEN13285 EAN : 4260036252859 Code Prix : DM019A
Année d'édition : 2013 Date de sortie : 04/11/2013
Genre : Classique
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Robert Schumann (1810-1856) Bunte Blätter, op. 99 Albumblätter, op. 124 Albumblatt "Ahnung", pour piano Da kein Brief von Dir KamJohannes Brahms (1833-1897) Frei nach Schumann Fraulein Mathilde Hatmann freundlicher Erinnerung Zur Erinnerung an Johannes BrahmsTheodor Kirchner (1823-1903) Der Klavierstimmer kommt Gedenblatt Robert Schumann 1856Woldemar Bargiel (1828-1897) Albumblatt en si majeur
Tobias Koch, pianoforte
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Sur un pianoforte Tröndlin de 1830, Tobias Koch nous présente l'ensemble des petites pièces diverses que Schumman a rassemblées,vers la fin de sa vie en 1851 et 1853, dans les deux recueils intitulés Bunte Blätter et Albumblätter. L'originalité de ce CD est d'abord le choix du pianoforte qui restitue cette musique telle qu'elle devait sonner sous les doigts du compositeur avec les instruments de son époque. Si les pièces rapides sont légèrement brouillées par l'acoustique réverbérante de la salle où elles ont été enregistrées, les pièces lentes sont d'une évidente beauté, avec des basses toujours claires et des notes aigües chatoyantes. Le "Leid ohn Ende" ou le "Sclummerlied" de l'Albumblätter en sont de bons exemples. L'articulation très soignée de l'interprète contribue à rendre cette musique très agréable à suivre. On apprécie aussi l'équilibre des plans sonores,dû en partie à la qualité de l'instrument. (Henri Dumas)  Comme venues d’une lointaine époque, ces merveilleuses feuilles musicales, que le pianiste Tobias Koch a réunies sur le quatrième CD de sa série Schumann chez Genuin, tourbillonnent jusqu’à nous : outre des œuvres de Schumann, nous trouvons là de délicats joyaux de Johannes Brahms, de Theodor Kirchner et de Voldemar Bargiel, rien que des œuvres que ces derniers avaient pour ainsi dire couchées par écrit dans l’album de poésie des Schumann, et dont quelques-unes figurent pour la première fois sur un CD. Et non seulement nous fascine l’attrait qu’exerce la rareté, mais aussi, derechef, la sonorité du piano de Tobias Koch, comme un souffle en suspens qui fait revivre devant nous la période de la création de ces œuvres, avec ses puissant tourments, ses salons et son désir d’ailleurs – miniatures fragiles et émouvantes…
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