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Format : 5 CD Durée totale : 04:35:38
Enregistrement : 1995-2009 Lieu : Berlin/Rhoon/Valthermond Pays : Allemagne/Pays-Bas Prise de son : Eglise / Stereo
Label : Brilliant Classics Référence : BRIL96150 EAN : 5028421961507
Année d'édition : 2020 Date de sortie : 30/09/2020
Genre : Classique
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Franz Schubert (1797-1828)Trio pour piano n° 1 en si bémol majeur, op. 99, D 898 Trio pour piano n° 2 en mi bémol majeur, op. 100, D 929 Quatuor à cordes n° 13 en la mineur, op. 29, D 804 "Rosamunde" Quatuor à cordes n° 14 en ré mineur, D 810 "La Jeune Fille et la Mort" Quatuor à cordes n° 15 en sol majeur, D 887 Quintette à cordes en do majeur, D 956 Wenn-Sinn Yang, violoncelle Klaviertrio Amsterdam
Joan Berkhemer, violon Klara Würtz, piano Nadia David, violoncelle Brandis Quartet
Thomas Brandis, violon Peter Brem, violon Wilfried Strehle, alto Wolfgang Boettcher, violoncelle
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 Dans les vieux pots les meilleures soupes, alors soyons bonne troupe. Vite à table, du Schubert ! Par cette collection excipant, sans partenariat avec Royco, de son athanor quintessentiel, on nous sur-remijote le fumet de gravures souvent datées (précision purement temporelle). Les trios sont d'un chambrisme d'une telle grâce que cela passe toujours : alors effectivement, passable. Mais le violon n'a pas le plus beau son de la terre et joue plutôt petite expression, comme on dirait jouer petit bras, ou comme on chante un lied en gardant son masque chirurgical. C'est quand même bien mieux que l'ami Franz par Donald Trump, mais par exemple pour le premier trio, faux lyrisme que cet andante un peu compassé, scherzo trop appliqué à tenter de scherzer, etc. Tout cela ne va guère non plus dans le sens de cet équilibre sonore si difficile à trouver dans ce genre de formation, encore que les deux autres partenaires soient très bien, dont familière du présent label cette excellente pianiste (mais on le savait). Pour le reste, content de se souvenir enfin du solide quatuor Brandis (issu du Philharmonique de Berlin), à la discographie fâcheusement ectoplasmée, même pour ce trop peu de bric, par surcroît bien dispersé de broc, qui fut reporté en CD. Sommet du genre composé deux mois avant la mort du compositeur, non dépourvu d'échos du tragique quatorzième quatuor (ici également très beau), trop intimidant pour être aussi fréquenté que celui avec piano (La truite, qui nous manque dans ce coffret), le quintette à cordes est admirablement tenu autant que tendu. Et puis, quelle musique, allant droit au cœur à l'aorte la plus tordue ! Nous connûmes un directeur d'école de musique nommé M. Bert. Notre gaminerie en ricanait spirituellement dans les couloirs : t'es un chou, Bert ! Affirmation maintenue. (Gilles-Daniel Percet)

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