 Si Franz Schubert créa, en 1828, année de sa mort, ces trois dernières œuvres de musique d’ église, ce n’ était pas seulement dans le but de répondre à une commande passée par la paroisse d’ Alsergrund, dans la banlieue de Vienne, mais c’ était surtout pour lui le moyen de trouver un face à face avec la mort avant que celle-ci ne l’ emmène, en fait, la musique d’ église était pour le compositeur un accès personnel à la foi, si personnel qu’ il en oublia même certaines conventions de style habituelles à la musique d’ église, au profit de sa propre expression musicale. Et c’ est bien ce que les critiques lui reprochèrent, en 1829, peu de temps après que la messe en mi bémol majeur soit jouée pour la première fois, dans l’ église Alser de Vienne, sous la direction de Ferdinand Schubert, son frère, alors qu’ il n’ était déjà plus de ce monde. A cette époque, cette façon relativement libre de composer paraissait arbitraire ou un peu légère, aujourd’ hui, c’ est avec une grande liberté que les critiques parlent de cette messe numéro six, allant même jusqu’ à dire que ce CD “nous montre un Schubert déroutant, à la fois grandiose, sobre et sombre”. DDD 1:14:10 / Livret français-anglais-allemand -

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