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Diapason de janvier 2024 Critique de Sylvain Fort Page n° 91
Classica de février 2024 Critique de Olivier Brunel Page n° 91
Format : 2 CD Durée totale : 02:09:11
Enregistrement : 2022-2023 Lieu : Ratingen/Grafrath Pays : Allemagne Prise de son : Stereo
Label : Hänssler Classic Référence : HC23068 EAN : 0881488230680 Code Prix : DM022A
Année d'édition : 2023 Date de sortie : 02/11/2023
Genre : Classique
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Die schöne Müllerin (La belle meunière), D795 (version originale pour ténor et piano & version pour ténor et quatuor à cordes)
Das Wandern Wohin? Halt! Daksagung an den Bach Am Feierabend Der Neugierige Ungeduld Morgengruss Des Müllers Blumen Tränenregen Mein! Pause Mit dem grünen Lautenbande Der Jäger Eifersucht und Stolz Die liebe Farbe Die böse Farbe Trockne Blumen Der Müller und der Bach Das Baches Wiegenlied Daniel Johannsen, ténor Christoph Hammer, piano Alinde Quartett
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 A l’approche du bicentenaire de Schubert, qu’apporter de nouveau sur le compositeur viennois, dont l’œuvre est désormais intégralement éditée et servie par une discographie qui abonde en splendeurs ? Par l’interprétation bien sûr. Daniel Johanssen a bien des intentions, mais qui tournent rapidement au maniérisme. Certains lui reprocheraient un timbre un peu étrange à la Klaus-Florian Vogt, une émission nasale. La malchance du tenor autrichien est de venir juste après Samuel Hasselhorn - qui vient de renouveler profondément notre vision de "La Belle Meunière" - sans avoir l’inventivité ni les moyens techniques transcendants de son devancier. Les tempos systématiquement rapides et le piano façon machine à coudre de Christoph Hammer n’arrangent rien. Autre revisite possible du Lied schubertien, changer l’instrumentarium. Dans "Le Voyage d’Hiver", on a entendu le meilleur comme le pire. "La Belle Meunière" nous a parfois été accompagnée à la guitare, et ce n’est pas un contresens bien au contraire. Sur le second disque de cet album, le chanteur recommence l’aventure du petit meunier avec… un quatuor à cordes ! Il y montre plus de fraîcheur et d’engagement que dans sa première version, mais s’empêtre dans les timbres de cordes qui seraient plus indiquées… dans "Le Voyage d’Hiver", justement. Un disque expérimental, déroutant, à réserver à ceux qui savent bien leur Meunière. (Olivier Gutierrez)

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