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Schnittke, Schubert : Sonates pour piano. Feltsman.
Format : 1 CD
Durée totale : 01:00:43

Enregistrement : 2013-2014
Lieu : Monmouth
Pays : Royaume-Uni
Prise de son : Stereo

Label : Nimbus
Référence : NI6284
EAN : 0710357628429

Année d'édition : 2014
Date de sortie : 03/12/2014

Genre : Classique
Alfred Schnittke (1934-1998)
Sonate pour piano n° 1

Franz Schubert (1797-1828)
Sonate pour piano "Reliquie", D. 840

Vladimir Feltsman, piano

Vladimir Fetlsman a trouvé en Nimbus un éditeur fidèle, qui accueille chacun de ses projets avec attention : piano parfaitement réglé, prise de son subtile et naturelle, réalisée dans le studio où jadis Vlado Perlmemuter enregistrait sa fameuse série déparée par une acoustique artificiellement réverbérée, ce que la réédition en CD corrigea, liberté absolue laissée à l’artiste quant au choix du répertoire et des programmes. Au coté d’une série Bach fêtée outre-manche et passée relativement inaperçue chez nous, une patiente anthologie des Sonates de Beethoven et des albums monographiques consacrés à Haydn, Chopin, Liszt, Rachmaninoff, Scriabine ou Tchaïkovski, mais aussi une lecture radicale des Tableaux d’une Exposition, ont considérablement augmenté la discographie d’un artiste quelque peu oublié de ses anciens labels, Melodiya et Sony. Nouvel opus, avec une mise en regard surprenante, seulement sur le papier, de la Sonate Reliquie de Schubert (écrite en 1825 mais dont le compositeur chercha l’issue longtemps) et de la Première Sonate de Schnittke. Evidemment, Feltsman joue la Reliquie inachevée, se gardant bien de présenter l’œuvre telle qu’elle fut complétée par Krenek. Il va donc plus loin dans le retrait que ne le faisait Richter qui interprétait les pages des deux derniers mouvements jusqu’aux mesures où Schubert les avait écrits. Le monothématisme du moderato initial donne au discours un ton univoque, d’autant plus affirmé que Feltsman refuse les emportements, le flux, que lui imposait Richter. Il pense non pas récit mais architecture. Ses basses en pierre de taille, sa main droite impérieuse dessinent du piano un orchestre, et soudain on comprend que la Reliquie est sœur jumelle de l’Inachevée, jusque dans les rapports de tempos similaires entre le Moderato et l’Andante qui le suit. Piano sans sentiment, feu et glace, d’une droiture de jeu, d’accent qui pourra déconcerter : cette musique résonne face à la mort, et le thème de lied de l’andante est celui d’un Leiermann esseulé. C’est autour de l’idée de la mort que Feltsman tisse le lien entre la Reliquie et la Première Sonate de piano que Schnittke acheva en 1987, l’année même où Feltsman obtint son visa d’exil pour les Etats Unis qui l’accueillaient en l’invitant à donner un récital à la Maison Blanche ! Feltsman fut un proche d’Alfred Schnittke et la Sonate enregistrée ici inspirée par son jeux : son matériel thématique repose sur un monogramme musical qui n’est autre que le nom du pianiste, dédicace en forme de portrait. Dans un processus cher au compositeur, elle alterne deux lentos hiératiques – le premier avec sa note répétée fait penser à Ligeti – emplis d’un lyrisme morbide et deux mouvement plus vifs, un Allegretto tout en phrases interrompues, entre ironie et violence, et un finale où le principe de la série se marie avec une écriture fuguée jouant des deux extrémités du clavier, univers sonore tissé par la résonnance harmonique où le Diable de la Cantate Faust semble paraître. La rencontre entre le compositeur et son interprète a enfin été fixée au disque (Discophilia, Artalinna.com). (Jean-Charles Hoffelé)

Schnittke’s reputation was steadily growing, and after the death of Shostakovich in 1975 he became one of the leading composers in Russia. Despite official resistance, obstacles and restrictions on travelling abroad, his music was now being performed in the USSR and his status as a major, internationally recognized composer was apparent. Schnittke composed his first piano sonata in 1987, the year in which I was finally allowed to emigrate from the Soviet Union. This work could be considered the beginning of his late period. The world premier took place in the fall of 1988, in the Metropolitan Museum of Art in New York, in an all-Schnittke concert, the first of its kind in the US, which I organized. Alfred and his wife Irina came to New York from Russia to attend this event. As in many of Schnittke’s work s written for a particular performer, the musical materia l is based on the monogram of the name of that musician, in this case, mine. The sonata opens with a very slow line that contains the notational representation of my name. The first movement has no indicated speed : it is a senza tempo recitative beyond time. All of the musical materia l of the entire sonata is present here, as in Beethoven’s sonatas. A Russian Orthodox chant appears and vanishes and the opening theme returns at the end of the movement. I was very fortunate to know and be close to Alfred Schnittke. I am grateful for his friendship and his music.

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