Erik Satie (1866-1925)
Gymnopédies
Gnossiennes
Petite Ouverture à Danser
Pièces froides
Quatre préludes
Prélude de la porte héroïque du ciel
Première pensée Rose Croix
Sonneries de la Rose Croix
Ogives
Sarabandes
Pages Mystiques
Nocturnes
Véritables préludes flaques
Descriptions automatiques
Embryons desséchés
Croquis & Agaceries d’un gros bonhomme en bois
Chapitres tournés en tour sens
Vieux sequins et vielles cuirasses
Les trois valses distinguées du précieux dégoûté
Heures séculaires & Instantanées
Avant-dernières Penseés
Sonatine Bureaucratique
Le fils des étoiles
Sports et Divertissements
Le Piège de Méduse
Les Pantins dansent
Danses Gothiques
Danse de Travers
Rêverie d'un Pauvre
Douze Petits Chorals
Deux Rêveries Nocturnes
Six Pièces de la Période 1906-1913
Musiques Intimes et Secrètes
Nouvelles Pièces Froides
Caresse
Prélude en Tapisserie
Passacaille
Carnet d'esquisses et de croquis
L'Enfance de Ko-Quo
Premier Menuet
Upsud, Ballet chrétien en 3 actes
Mercure, Marche-Ouverture
Jack in the box
Rag Time Parade
La Diva de l'Empire
Le Piccadilly
Je te veux
Poudre d'or
Valse Ballet
Fantaisie Valse
The Dreamy Fish
Relâche
Parade, Ballet réaliste
Trois morceaux en forme de Poire
Gymnopédie n° 1 (version de Claude Debussy (1896), arr. de J. van Veen)
Aperçus Désagréables
En Habit de Cheval
Musique d'ameublement
Trois Petites Pièces Montées
La Belle Excentrique, Fantaisie serieuse
Gymnopédie n° 3 (version de Claude Debussy (1896), arr. de J. van Veen)
Cinéma, Entr’acte symphonique de Relâche pour piano à quatre mains, réduction par Darius Milhaud
Vexations

Jeroen van Veen, piano

A l’occasion des 150 ans de l’anniversaire du compositeur français, Brilliant Classics édite ce très beau coffret qui renferme l’intégralité des œuvres pour piano d’Erik Satie. Devenues très populaire dans les années 70, à la faveur de pianistes renommés comme Aldo Ciccolini ou Reinbert de Leeuw, ces pages qui ne se limitent pas qu’aux célèbres gymnopédies et aux Gnossiennes, ont su séduire un large public. Compositeur inventif, Satie développe un univers à l’esthétique nouvelle dans lequel s’opposent l’absurde et la raison, l’imaginaire et le réel. Cage, Stravinski, les minimalistes comme Glass ou Nyman, son influence sur certains compositeurs majeurs du 20ème siècle est d’une grande importance qui se mesure encore aujourd’hui. Une musique profonde et poétique, magnifiquement servie par le jeu hypnotique et presque naïf d’un Jeroen van Veen qui se révèle en être l’interprète idéal.

Following his compendious sets of music by the outstanding figures of Minimalism such as Philip Glass, Terry Riley and Michael Nyman, Jeroen van Veen returns to Brilliant Classics with new recordings of the grandfather, inspiring figure of the genre, Erik Satie. Not that Satie himself would have recognised the term, coined by Nyman in the early 70s, but in saying new things in a quiet voice, swimming against the tide of Romanticism, he influenced not only Debussy, Ravel, Les Six and countless artists – of any medium - working in Paris during the early decades of the last century, but came to represent a totemic figure for artists in 1960s New York and London – again, painters and sculptors no less than composers – who went their own ways down diverse paths, from Cage and Cardew to Glass. Now a century and a half after his birth comes the most complete set yet of Satie’s piano music, though Satie’s attitude to his works – and the attitude of his age towards him – was sufficiently eccentric and partial that much remains unpublished, even unheard. However, Jeroen van Veen’s set is distinguished by the first ‘complete’ performance on record (or at least, on the set’s digital version) of Vexations. This unpublished four-bar bass-line, extended to 16 bars by harmonisation, came to the notice of John Cage, who organised the first performance in which Satie’s suggestion of 840 repetitions was taken literally. Honouring Satie’s tempo marking of ‘Très Lent’, Vexations thus occupies a duration of around 24 hours. The CD set contains the first 47 repetitions. Satie is everywhere – not only in the Gymnopédies heard so frequently on film and TV but the gentle calm of the other, early sets of piano music; then also in the Muzak which he pioneered, part in jest, part social commentary, part useful service; in the zany cabaret music which made his name, and a little money during his lifetime, thanks to successful collaborations with Cocteau, Picasso and others who instantly recognised a true original. Here is a unique and bargain-priced opportunity to discover the full range of his artistic achievement.